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Education : la Coalition contre la vie chère marche pour une école populaire
Publié le mercredi 29 octobre 2014  |  aOuaga.com
Education
© aOuaga.com par K.C
Education : syndicats et OSC marchent pour une école populaire
Mercredi 29 octobre 2014. Ouagadougou. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé une marche suivie de meeting dans le cadre de sa campagne pour une éducation démocratique et populaire




La Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l'impunité et pour les libertés (CCVC) a organisé une marche-meeting le 29 octobre 2014 à Ouagadougou. Cette manifestation entre dans le cadre de la campagne pour une école démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple.


La marche est partie de la Place de la nation pour emprunter l'itinéraire habituel des syndicats utilisé par les syndicats lors de la fête du travail du 1er-Mai. Lequel itinéraire passe par l'avenue de la cathédrale, du cimetière municipal, l'avenue Kwamé N'Krumah, le rond-point des Nations unies pour revenir à la Place de la Nation. Comparativement à la marche-meeting du 28 octobre de l'opposition politique, c'est un public de moindre importance qui a pris part à la marche malgré la grève de 24 heures. La marche s'est déroulée dans le calme même si par moments les slogans contre le régime en place ont fait craindre des débordements dans un contexte politique tendu avec le projet de loi portant révision de la Constitution en son article limitatif du mandat présidentiel.
Le meeting qui a suivi la marche à la Place de la nation a été notamment marqué par le discours du premier vice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré. Il a peint un tableau noir de la situation de l'école burkinabè caractérisée, selon lui, par une qualité piètre, la démission de l'Etat, la faiblesse des allocations budgétaires (16,3% en 2014), des taux d'échec élevés, etc. D'où la lutte de la CCVC pour l'avènement d'une école démocratique accessible aux enfants du peuple. De l'avis de M. Zougmoré, il n'y a pas que l'école qui ne va pas au Burkina. Les autres domaines ne sont pas aussi bien lotis et c'est la raison pour laquelle l'Unité d'action syndicale (UAS) lance une grève de 24 heures le 11 novembre prochain pour exiger du gouvernement l'amélioration des conditions de vie des travailleurs. Un débrayage qui sera suivi d'une grève de 48 heures les 25 et 26 novembre si les revendications ne sont pas satisfaites, selon le président du mois des syndicats, Joseph Tiendrébéogo, qui a intervenu plus tôt.
Le premier vice-président de la CCVC n'a pas occulté la situation politique nationale dans son discours. Il a fustigé le projet de modification de l'article 37 de la Constitution. Pour lui, "une telle entreprise qui consacre la volonté de Blaise Compaoré de régner à vie constitue une menace grave pour la paix et les libertés démocratiques". Et c'est la raison pour laquelle il estime que le vote à l'Assemblée nationale du projet de loi allant dans ce sens (une imposture annoncée, selon son expression) est voué à l'échec et "Blaise Compaoré sera donc en fin de mandat en novembre 2015 et devra partir". A tous ceux qui l'auraient oublié, Chrysogone Zougmoré a rappelé que l'histoire de l'article 37 de la Constitution du Burkina est en partie liée à l'histoire de la lutte du peuple qui, à travers notamment l'action du Collectif contre l'impunité, a "réussi à arracher le principe de la limitation du mandat présidentiel à 5 ans renouvelable une seule fois".


Séni DABO
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