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Ressources halieutiques : les capacités des acteurs de terrain renforcées
Publié le mercredi 29 octobre 2014  |  Sidwaya
Jérémy
© Autre presse par DR
Jérémy Tinga Ouédraogo ministre des ressources animales




Le Ministère des ressources animales et halieutiques (MRAH) a organisé le vendredi 24 octobre 2014 à Ouahigouya, un atelier pour clôturer la série de formations des agents des structures déconcentrées et des partenaires techniques de terrain, initiée dans les treize régions du Burkina. La session a été présidée par le ministre Jérémy Tinga Ouédraogo.

Le département des ressources animales a vu ses missions s’étendre au domaine des ressources halieutiques avec le réaménagement intervenu en janvier 2013 par l’exécutif. Dans le but de mieux réussir la mission, le ministère a initié des ateliers régionaux de renforcement des capacités techniques des agents déconcentrés. Ces sessions débutées en avril 2014 à Dédougou et dont l’objectif est de permettre aux acteurs d’assumer avec efficacité les différentes missions qui leur sont dévolues dans le domaine des ressources halieutiques, a en effet, pris fin à Ouahigouya. A la cérémonie de clôture, le ministre des ressources animales et halieutiques, Jérémy Tinga Ouédraogo, a soutenu que la pèche est une activité qui a besoin d’accompagnement pour son essor. «Les ateliers ont permis aux acteurs de comprendre qu’il faut la mise des techniques de production. L’activité d’apiculture a les mêmes principes comme l’agriculture. Pour cela, il faut empoissonner, faire un suivi et respecter les principes du domaine en la matière », a-t-il ajouté. Dans l’exposé qui a été fait, il ressort de l’enquête-cadre sur la pêche continentale conduite par l’UEMOA en 2012 a montré que la production piscicole au Burkina Faso était de l’ordre de 20.300 tonnes. Cette production provient essentiellement de la pêche de capture (98%) et à un moindre degré de l’aquaculture. Les acteurs, leurs organisations, les embarcations et les engins de capture, les pratiques (surtout les mauvaises pratiques) qui ne garantissent pas de lendemain pour l’activité, ont été présentés aux participants à l’atelier. Face à la situation de l’aquaculture, l’accent est mis, a entendre les experts, sur les infrastructures d’élevage (étang, enclos, cages flottantes, trous à poissons), les deux principales espèces cultivées (tilapia et silure) etc. Outre les différents systèmes de production en aquaculture qui ont fait l’objet de l’exposé, les faiblesses et les atouts de l’aquaculture ont été mis en exergue du fait que cette activité est une alternative et une réponse à la stagnation, voire à la baisse des volumes d’apport par la pêche de capture. Les différents ateliers ont permis aux acteurs de poser des problèmes qui sont d’ordre institutionnel, technique, socio-économique et partenarial. Amadé Ouédraogo à la fin de la session, en sa qualité de représentant des pécheurs de la région du Nord, s’est réjoui des connaissances acquises. «Nous avons compris les différentes réalités du secteur apicole. Nous ne savions pas qu’il y a autant de barrages permettant la production du poisson dans notre pays. La session de renforcement de nos capacités est une occasion pour nous de partir sur de nouvelles bases et donner à notre activité plus de vitalité, c’est pourquoi nous tenons à remercier les autorités en charge du secteur halieutique », a-t-il confié. L’occasion faisant le larron, le premier responsable du MRAH et les autorités régionales du Nord ont procédé symboliquement à l’empoissonnent au barrage de la commune rurale de Namissiguima, localité située à 25 km du chef-lieu de la région du Nord.


Philibert NIKIEMA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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