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Burkina Faso : plusieurs blessés lors de la manifestation contre la révision constitutionnelle
Publié le mardi 28 octobre 2014  |  AFP
Marche-meeting
© aOuaga.com par K.C
Marche-meeting de l`opposition : des échauffourées à la fin
Mardi 28 octobre 2014. Ouagadougou. Des échauffourées ont eu lieu après la marche-meeting de l`opposition entre des manifestants qui voulaient camper au rond-point des Nations unies non loin de l`Assemblée nationale et les forces de l`ordre




Des centaines de milliers de Burkinabè sont descendus dans la rue mardi pour dénoncer un projet de révision constitutionnelle permettant le maintien au pouvoir du président Blaise Compaoré. Des violences ont eu lieu entre protestataires et forces de l'ordre, faisant plusieurs blessés.
La vie a peu à peu repris son cours à Ouagadougou, au terme d'une manifestation de masse qui s'est déroulée mardi 28 octobre, donnant lieu à des affrontements entre les manifestants et les forces de l'ordre. À deux jours de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de révision constitutionnelle, l'opposition avait appelé les citoyens à protester contre cette modification de la Loi fondamentale permettant le maintien au pouvoir de Blaise Compaoré. Certains manifestants ont été légèrement blessés lors de la marche de protestation.

Le trafic a progressivement repris dans l'après-midi sur l'avenue de la Nation, l'une des principales artères du centre de la capitale. La police cherchait toutefois à déloger plusieurs centaines de protestataires qui entendaient occuper la place de la Nation, lieu symbolique de Ouagadougou, d'où est partie la manifestation mardi matin. Les policiers ont obligé une dizaine de manifestants à dégager les barrages de fortune, faits de pierres, de pneus et de bidons construits à l'occasion de la marche.
"Nous nous organisons pour le siège. Nous allons investir les lieux. Nous n'avons pas l'intention de partir. Nous n'avons pas d'arme, que nos idées", a lancé le chanteur Smockey, l'un des leaders du "balai citoyen", un mouvement très hostile au maintien de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 1987.
"L'impatience de la jeunesse"
Me Bénéwendé Sankara, chef de file de l'opposition, a dit pouvoir "comprendre les manifestants" et "l'impatience de la jeunesse". Mais il a affirmé que les partis de sa mouvance ne leur ont donné "aucun mot d'ordre".
Des personnalités d'opposition ont toutefois appelé à de multiples reprises le peuple à bloquer le Parlement jeudi pour empêcher le vote du projet de loi sur la modification de la Loi fondamentale.
Ailleurs dans le pays, les manifestations, qui se sont tenues dans toutes les plus grandes villes, se sont dispersées dans le calme, selon des témoignages. L'opposition a revendiqué un million de manifestants dans les rues, mais ni la police ni la gendarmerie n'ont communiqué leur propre évaluation du nombre de manifestants.
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