Des femmes leaders opposées à la modification de l’article 37 veulent se faire entendre lundi à Ouagadougou #aOuaga

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Des femmes leaders opposées à la modification de l’article 37 veulent se faire entendre lundi à Ouagadougou

Publié le dimanche 26 octobre 2014 | Agence de Presse Africaine

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Taïwan : Blaise Compaoré rencontre la communauté burkinabè et le personnel de l`ambassade
Dimanche 12 octobre 2014. Taipei (Taïwan). Au dernier jour de sa visite à Taïwan, le président du Faso, Blaise Compaoré, a rencontré la communauté burkinabè vivant dans ce pays et le personnel de l`ambassade du Burkina à Taïwan

Un collectif de femmes leaders opposées à la modification de l’article 37 de la Constitution dont la révision permettra à l’actuel président du Faso, Blaise Compaoré, de se présenter à la présidentielle de 2015, veulent se faire entendre à travers une manifestation de protestation, lundi à Ouagadougou, a appris APA auprès du comité d’organisation.

Jointe au téléphone par APA, la responsable à la communication de cette manifestation, Glad Bayala, a précisé qu’il s’agit d’une activité pour soutenir l’opposition affiliée au Chef de file de l’opposition (CFOP).

Elle a indiqué que le rassemblement aura lieu lundi à 15 heures à la Maison du Peuple de Ouagadougou et que les manifestantes marcheront jusqu’au rond-point des Nations Unies.

Cette manifestation se situe à la veille de la grande marche-meeting de l’opposition prévue mardi, sur toute l’étendue du territoire nationale.

Dès l’annonce, mardi dernier, de la volonté du gouvernement de modifier la constitution en optant pour la voie parlementaire, il y a eu, à Ouagadougou, des réactions spontanées de la part de l’opposition et de la société civile pour désapprouver cette décision.

Les députés devront, le jeudi 30 octobre prochain, décider du choix de la nouvelle mouture de l’article 37 qui divise les Burkinabè en deux camps depuis quelques temps.

Une bonne partie de la société civile se bat, aux côtés de l’opposition politique affiliée au Chef de file de l’opposition politique (CFOP), pour empêcher la modification de cet article limitant à deux le nombre de mandats présidentiels au Burkina Faso.

ALK/od/APA