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«L’école burkinabè est à la croisée des chemins» (Dr Tibiri)
Publié le samedi 25 octobre 2014  |  AIB




Ouagadougou – «L’école burkinabè est à la croisée des chemins, incapable de fonctionner correctement (…)» a affirmé samedi, Dr André Tibiri au cours d’un forum organisé par la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, a-t-on constaté.

«L’école burkinabè est à la croisée des chemins, incapable de fonctionner correctement et loin d’offrir un espoir véritable pour l’avenir de nos enfants et de notre pays», a déclaré le conférencier et président de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), le Dr André Tibiri.

Selon lui, «chaque rentrée scolaire à l’image de la présente, est vécue avec angoisse par ses différents acteurs», poursuivant que c’est l’«angoisse pour les parents d’élèves qui se demandent s’ils pourront faire face aux nombreuses dépenses et à quel prix, pour les enseignants à cause des emplois de temps surchargés, des effectifs pléthoriques, du manque d’outils didactiques».

«A chaque rentrée c’est la croix et la bannière pour une grande majorité des populations du Burkina Faso», a également soutenu le 1ervice-président de la CCVC, Chrysogone Zougmoré.

Pour M. Zougmoré, «cette année, avec les reformes annoncées et celles en phase de mise en œuvre, nous avons constaté qu’il y a un désordre (…) et nombreux sont les enfants qui n’ont pas de place notamment ceux qui viennent d’obtenir leur Certificat d’études primaires élémentaires».

Par ailleurs, il a indiqué que «l’éducation pour une nation est fondamentale et on ne peut se développer tant qu’on ne met pas l’accent sur l’éducation», interpellant «les autorités à prendre leurs responsabilités et à faire en sorte que l’école burkinabè puisse être celle démocratique accessible aux enfants du peuple».

La plate-forme de la CCVC à 16 points énumère essentiellement entre autres, l’effectivité gratuite et obligatoire pour tous jusqu’à l’âge de 16 ans pour les enfants des deux sexes, la construction et l’équipement d’infrastructures en quantité et en qualité pour tous les ordres d’enseignement (préscolaire, primaire, post-primaire, secondaire et supérieur) et l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, encadreurs pédagogiques et personnel de l’éducation.

Le forum est placé sous le thème «Quels changements pour une école démocratique et populaire au service des intérêts du peuple?».

DG/SS
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