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Les journalistes des Editions Sidwaya outillés sur le traitement de l’information en temps de crise
Publié le samedi 25 octobre 2014  |  AIB
Rabankhi
© Autre presse par DR
Rabankhi Abou-Bakr ZIDA ,le Directeur Général des Editions Sidwaya.




Ouagadougou – Les journalistes des Editions Sidwaya ont bénéficié vendredi, d’une formation sur «la responsabilité du journaliste en temps de crise», dans un contexte national marqué par des divergences de vues autour de la modification de l’article 37 de la constitution, limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.

«En temps de crise, le journaliste produit soit de l’information motivante et exaltante, soit de l’information de dévalorisation, de diabolisation ou de démoralisation», a campé le Pr Serge Théophile Balima, le conférencier du jour.

Selon lui, «la disponibilité de l’information sur les partisans et opposants sur la question de la modification de l’article 37 engendre des données nouvelles sur la politique nationale».

L’information permet, dans la gestion d’une crise, une meilleure visibilité de l’activité des acteurs politiques et peut induire une incompréhension ou favoriser une prise de conscience, a expliqué le Pr Balima.

D’où l’intérêt pour lui de former tous les reporters à la détection des situations ‘’crisogènes’’.

Le journaliste doit anticiper ou se préparer pour mieux faire son travail en temps de crise. Par conséquent, il doit être impartial tout en envisageant les conditions susceptibles d’engendrer de nouveaux risques, a-t-il indiqué.

Selon le Pr Balima, le journaliste doit «éviter les ambiguïtés» et «clarifier les situations confuses (…). Il doit savoir diagnostiquer, savoir faire preuve d’empathie et savoir lutter contre la désinformation tout en adaptant son discours au public visé».

Au Burkina Faso, la classe politique burkinabè est divisée depuis plus d’un an sur la tenue d’un référendum pour la modification de l’article 37 de la constitution qui permettrait au président Blaise Compaoré au pouvoir depuis 27 ans de se représenter au scrutin présidentiel de 2015.

Des manifestations sporadiques ont été organisées dans plusieurs quartiers de la capitale après l’introduction à l’Assemblée nationale d’un projet de loi pour la tenue dudit référendum.

DG/ALS
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