Réhabilitation de la route Koupéla-frontière du Togo: les travaux lancés par les Premiers ministres burkinabè et togolais #aOuaga

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Réhabilitation de la route Koupéla-frontière du Togo: les travaux lancés par les Premiers ministres burkinabè et togolais

Publié le vendredi 24 octobre 2014 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Beyon Luc Adolphe TIAO, Premier ministre Burkinabé

Les Premiers ministres du Burkina Faso, Beyon Luc Adolphe Tiao, et du Togo, Arthème Séléagodji Ahoomey Zunu, ont lancé les travaux de réhabilitation de la route Koupèla-frontière du Togo, le jeudi 23 octobre 2014 à Cinkansé.

C’est à la frontière du Togo, précisément à Cinkansé que les chefs du gouvernement burkinabè, Béyon Luc Adolphe Tiao, et togolais, Arthème Séléagodji Ahoomey Zunu, ont officiellement lancé les travaux de réhabilitation de la route Koupéla-frontière du Togo. D’un coût de 101 218 815 880 F CFA, le projet de réhabilitation a pour objectif global de contribuer à l’efficacité du sous-secteur des transports routiers pour soutenir la mise en œuvre du Programme économique régional (PER), le développement économique et social et l’intégration régionale en zone UEMOA. Il vise également à améliorer la sécurité des usagers, à contribuer à l’accroissement du trafic dans la zone du projet d’environ 17% à l’horizon 2016.
Sur les 950 km du corridor, il sera procédé à la réhabilitation et au renforcement de 303 km de voies en état de forte dégradation, dont 150 km au Togo et 153 km au Burkina Faso.

«Les sections du corridor, objet de réhabilitation et du renforcement sont pour la section burkinabè, la route nationale N°16 entre Koupèla et la frontière du Togo, et pour la section togolaise, les tronçons Atakpamé-Blitta (102 km) et Blitta-Aouda (48 km) de la route nationale N°1. », expliqué le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo. Les travaux pour la partie burkinabè sont confiés à l’entreprise SOROUBAT et au groupement d’entreprises MSF ENGENHARIA SA/SACBAT-TP. Pour la partie togolaise, la charge revient à l’entreprise SBI international Holdings AG et à l’entreprise SOROUBAT-CI. Le contrôle et la surveillance sont assurés du côté burkinabè, par les groupements de bureaux CIRA/TED et AGECE/CETRI. Les groupements de bureaux Louis Berger/ACEP et TOP INGENIERIE/TECHNI-CONSULT assurent la surveillance et le contrôle du tronçon en territoire togolais. Le projet de réhabilitation et de facilitation du transport sur le corridor, Lomé-Cinkancé-Ouagadougou a plusieurs composantes dont des travaux de construction de pistes, de voiries, d’infrastructures socioéconomiques, etc. Le représentant des transporteurs, Abdoulaye Bagayan a salué le lancement des travaux et souhaité qu’ils se déroulent et s’exécutent dans les délais impartis pour le bonheur des populations. Il a par ailleurs invité les chauffeurs routiers et les transporteurs à respecter les consignes de sécurité routière mises en place par les entreprises et éviter tout comportement préjudiciable à la bonne marche du chantier. Le projet multinational Togo/Burkina Faso pour la réhabilitation de routes et de facilitation du transport sur le corridor, Lomé-Cinkancé-Ouagadougou, s’inscrit dans la stratégie du secteur des transports de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Une stratégie qui fait de la libre circulation des personnes et des biens dans cet espace communautaire une nécessité. Ce projet intervient également dans le cadre du Programme d’actions communautaires de transports routiers (PACITR), et fait partie des onze (11) corridors prioritaires de l’UEMOA.

Bougnan NAON