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Aménagement et urbanisme à Banfora: le schéma d’une ville harmonieuse d’ici à 2030
Publié le lundi 20 octobre 2014  |  Sidwaya
Lotissements
© aOuaga.com par A.O
Lotissements au Burkina : des états généraux pour diagnostiquer les maux
Jeudi 24 octobre 2013. Ouagadougou. Salle de conférences internationales de Ouaga 2000. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a ouvert les travaux de 48 heures des états généraux sur les lotissements au Burkina. Photo : Yacouba Barry, ministre de l`habitat et de l`Urbanisme




Le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme a organisé le 16 octobre 2014 à Banfora, une session de vulgarisation du Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) de Banfora à l’intention des acteurs décentralisés et déconcentrés de la ville. Cet outil de planification mis en œuvre dans le cadre du Projet pôle régionaux pour le développement doit permettre à la "cité du paysan noir", d’asseoir un développement harmonieux à l’horizon 2030.

La "cité du paysan noir" dispose désormais d’un Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU). C’est un outil de planification à moyen et long terme, qui s’articule autour de quatre défis majeurs à atteindre. Il s’agit de la relance industrielle, du développement du commerce, de la valorisation du potentiel touristique et de la préservation de l’environnement urbain. En d’autres termes, ce schéma fixe les orientations du développement des agglomérations, détermine la destination générale des sols dans un périmètre urbain donnée, localise les zones à urbaniser, les zones non urbanisables ou à protéger en raison de leur spécificité et enfin les grands équipements d’infrastructures. « Il est un document au contenu multisectoriel, qui intègre et coordonne les objectifs de l’Etat, des collectivités territoriales des établissements publics et privés en matière de développement urbain durable au niveau communal », a expliqué Adama Barro, secrétaire général, porte-parole du parrain, le ministre en charge de la Communication. Un avis partagé par le maire de la commune de Banfora, Bahona Alexis Soulama qui a affirmé qu’« il permet de mieux organiser l’espace urbain en fonction de nos besoins, mais aussi de maîtriser le développement socioéconomique de la ville ».
C’est donc conscient de cet enjeu que le maire a exhorté les acteurs locaux impliqués dans sa mise en œuvre « à une forte mobilisation». Ce, d’autant que, selon lui, « la construction de la ville n’est pas une affaire du Conseil municipal uniquement mais celui de la communauté ». Aussi, cette session de vulgarisation a eu pour objectif, d’imprégner les acteurs aux différents contours de ce schéma, les actions majeures à entreprendre et le rôle que chacun doit jouer dans ce processus. Dans son discours lu par Siaka Prosper Traoré, conseiller technique du gouverneur de la région des Cascades, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme est revenu sur le processus d’élaboration de ce schéma qui, à ses dires, s’est voulu participatif et a pris en compte les projets et politiques sectorielles de tous les acteurs et ministères impliqués, des structures déconcentrées et décentralisées. « Ce sont des dispositifs de la loi qui ont prévu l’élaboration de ces outils pour mieux organiser le développement de nos villes », a affirmé le ministre. Pour ce faire, a-t-il poursuivi, l’Etat avait la responsabilité de doter l’ensemble des communes urbaines, de documents de planification urbaine pour mieux organiser leur développement. 7e du genre, cette session doit se poursuivre pour couvrir les 12 capitales régionales. La ville de Ouagadougou disposant déjà d’un outil de planification dénommé « Schéma directeur d’aménagement du grand Ouaga ». Et pour accompagner la mise en œuvre du SDAU de Banfora, un comité de suivi a été installé. Ce comité, fort d’une vingtaine de membres, est présidé par le gouverneur de la région. Cette démarche est appuyée par la Banque mondiale et constitue un volet d’un ensemble d’interventions du Projet de 10 millions de dollars, soit environs 5 milliards de F CFA, a souligné Aguiratou Sawadogo, spécialiste transport à la mission-résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. Elle a indiqué par ailleurs qu’elle doit permettre aux villes d’avoir une vision beaucoup plus organisée à même d’impacter leur développement.


Frédéric OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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