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Sidwaya N° 7313 du 10/12/2012

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La nation souffle ses 52 bougies
Publié le mercredi 12 decembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
La parade militaire lors des festivités du 52e anniversaire de l’Indépendance du Burkina


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Le 52e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso a été célébré, le mardi 11- Décembre 2012 à Koudougou, chef-lieu de la région du Centre-Ouest, à travers une grande parade civile et militaire, présidée par le chef de l’Etat, Blaise Compaoré.

Koudougou, ville-hôte de la célébration du 52e anniversaire de l’accession à la souveraineté nationale, aura été l’objet de toutes les attentions, ce mardi 11-Décembre 2012. En ce jour symbolique pour la nation, les fils et filles de la région du Centre-Ouest et des quatre coins du Burkina ont pris d’assaut l’Avenue Maurice-Yaméogo, l’axe de la grande parade civile et militaire. Tous voulaient raviver leur sentiment de patriotisme et d’appartenance à une même nation. Et c’est dans une ambiance des grands jours, que les officiels et le président du Faso, Blaise Compaoré ont été accueillis sur les lieux. Arrivé aux environs de 9 heures, en compagnie du chef d’état-major général des armées, le général de brigade, Nabéré Honoré Traoré à bord d’une jeep militaire, le président du Faso reçoit les honneurs dus à son rang.

Il se dirige ensuite vers la tribune officielle aux couleurs nationales et prend place aux côtés de son épouse, Chantal Compaoré, entourée du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao et d’autres personnalités, tel l’invité de marque, le chef d’état-major-général des armées de Côte d’Ivoire, le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko. Les autres tribunes, installées des deux côtés de l’Avenue Maurice-Yaméogo, sont bondées de convives, dont des membres du gouvernement, des chefs de mission diplomatique et des représentants d’organismes sous-régionaux et internationaux. Derrière les barrières de sécurité, installées le long de la voie, sont massés des badauds, venus vivre l’événement. L’euphorie est perceptible. La fête commence sans tarder.

L’hymne national est entonné par la chorale « L’ensemble musical des amis », qui, en plus, lâchent des colombes, signe d’un Burkina de paix. Passée cette entrée en matière, la grande parade civile et militaire tant attendue, comptant près de 6000 défilants, débute, au son de la fanfare militaire. Les troupes civiles ouvrent le bal. Des travailleurs des secteurs structurés, des personnes handicapées, des lycéens, des écoliers, des majorettes ...etc, habillés pour la plupart aux couleurs du pagne de la fête nationale, défilent à pas cadencés. Ils représentent les différentes régions et les ministères, qui à travers leurs démembrements, prennent part à la parade. C’est le cas du ministère de la Communication, dont les représentants, les stagiaires de l’Institut supérieur des techniques de l’information et de la communication (ISTIC), ont fait sensation à leur passage.

Dans leurs diversités, les troupes civiles ont été applaudies par des milliers de spectateurs ; il en sera de même pour les troupes militaires et paramilitaires. Les éléments des divers corps de l’armée (gendarmerie nationale, police municipale, douane, régiment de sécurité présidentielle…), armes au point, ont également séduit de par leurs pas agencés. Certains arboraient même les nouvelles tenues bariolées de l’armée. Le clou de la grande parade aura été le passage des troupes motorisées, qui ont permis de découvrir les potentialités agricoles, économiques, culturelles, etc., et surtout les équipements de l’armée nationale.

Sur ce dernier aspect, le public a vu défiler, entre autres, des lance-roquettes, différents modèles de chars, des véhicules équipés de système de défense antiaérien, des jeeps et des pick-up et des motos. La grande parade militaire et civile a été réhaussée par la présence de la fanfare centrale des armées du Ghana, qui a fait une prestation remarquable et de l’académie militaire d’Abidjan. Elle a été close par un défilé aérien assuré par l’armée de l’air, au bonheur des spectateurs. Tout a été réuni pour que la fête nationale soit belle et que le souvenir du 5-Août 1960, jour de proclamation de l’indépendance du Burkina par le premier président Maurice Yaméogo, reste vivace dans les esprits.

Kader Patrick KARANTAO

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