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L’agriculture familiale en première ligne pour éradiquer la faim, selon la FAO
Publié le vendredi 17 octobre 2014  |  Service d'Information de l'ONU




A l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation qui est célébrée le 16 octobre, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) préconise de transformer le demi-milliard d'exploitations agricoles familiales en agents de changement pour assurer la sécurité alimentaire et éradiquer la faim.

Sur les 570 millions d'exploitations agricoles dans le monde neuf sur dix sont gérées par des familles. Les exploitations agricoles familiales produisent environ 80% des denrées alimentaires mondiales.

Du fait de leur prévalence et de leur production, elles « sont vitales pour la solution du problème de la faim » qui afflige plus de 800 millions de personnes dans le monde, écrit le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, dans l'avant-propos d'un nouveau rapport intitulé « La situation mondiale de l'alimentation et de l'agriculture 2014 ».

L'agriculture familiale est également la gardienne d'environ 75% des ressources agricoles mondiales. Elle est de ce fait essentielle à la durabilité écologique et la conservation des ressources naturelles. Dans le même temps, elle est parmi les plus vulnérables à l'impact de l'épuisement de ces mêmes ressources et aux effets pervers du changement climatique.

Les exploitants d'entreprises familiales « sont la clef de voûte d'une agriculture durable et profitant à tous, et des systèmes alimentaires », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, dans un message pour cette journée.

« Les petits exploitants contribuent de manière essentielle à la marche en avant du progrès mondial mais sont défavorisés en ce qui concerne l'accès à la technologie, aux services et aux marchés. En outre, ils subissent de plein fouet les phénomènes météorologiques extrêmes, les changements climatiques et la dégradation de l'environnement », a-t-il ajouté. « Il faut assurer l'égalité d'accès aux ressources productives, en particulier aux femmes, pour donner aux 500 millions de petits exploitants les moyens de contribuer à l'élimination de la pauvreté et à la préservation de l'environnement. »
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