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Assemblé générale de la Coalition provinciale du Yatenga contre la vie chère : Les militants entendent faire de la marche du 29 octobre un succès
Publié le vendredi 17 octobre 2014  |  Le Quotidien




La coordination provinciale de la Coalition contre la vie chère (CCVC) du Yatenga a organisé une assemblée générale, le dimanche 12 octobre 2014 à Ouahigouya. Venus des quatre provinces de la région du Nord, de la province du Soum dans le Sahel, les militants et sympathisants de la CCVC, ont eu droit à une mise au point sur les problèmes liés au système éducatif, à la situation sociopolitique régionale et nationale et à un bilan des négociations entre le gouvernement et les syndicats. A l’issue de cette assemblée, la CCVC/Yatenga a pris des décisions allant dans le cadre d’une grande mobilisation des différentes couches de notre société, afin d’engranger des victoires dans les luttes prochaines.


Après l’annonce de la journée nationale de protestation contre la vie chère le 29 octobre prochain par la CCVC, la coordination provinciale du Yatenga a, à son tour, tenu une assemblée générale le dimanche 12 octobre 2014 à Ouahigouya. Pour la coalition provinciale du Yatenga, il est temps que les citoyens burkinabè soient informés des vrais problèmes qui minent le Pays. Pour ce faire, les participants à l’assemblée générale ont eu droit, à des communications sur les problèmes du système éducatif burkinabè, la situation socio politique régionale et nationale, le bilan des négociations gouvernements-syndicat. Il apparaissait important, selon le vice président de la coordination régionale de la CCVC, de tenir cette rencontre au vu de l’évolution de la situation socio politique du Burkina. Aussi a-t-il indiqué, « Vous savez bien que la tournure actuelle de notre système éducatif, à travers le continuum, demande une vraie revue des choses. Nous avons déjà tenu une rencontre avec les autorités régionales de l’éducation et montrer notre plate-forme revendicative sur l’éducation. Et elles sont convaincues de sa pertinence, mais il y a une position incompréhensible qui se laisse entrevoir ». S’agissant de la situation socio-politique, la CCVC a dénoncé la répression des populations de Djibo qui, ont-ils estimé, étaient dans leur droit. « Avec ce régime, lorsque les populations demandent à être mis dans leurs droits, c’est la répression qui est la solution proposée et elle est mauvaise car cette pratique rebelle le peuple. Et vous connaissez les conséquences d’une population rebelle », s’est indigné Saba Moulaye, de la CCVC/Nord. Pour ce qui est du troisième point, il se dégage du bilan des négociations, selon les responsables de la CCVC, que le gouvernement fuit ses responsabilités sur des questions de souveraineté nationale. Et eux, de noter le manque de volonté à satisfaire les doléances des travailleurs. « Sur plus d’une vingtaine de points de revendications, aucune n’a trouvé satisfaction, alors que certains points ne demandent qu’une volonté simple et je prends pour exemple la question du check off qui traine toujours », a témoigné le vice président de la CCVC /Nord. A l’issue de cette rencontre, les participants ont décidé de sensibiliser toutes les couches de la société pour une prise de conscience des vrais problèmes du Burkina. En attendant, ils promettent faire de la marche du 29 octobre 2014 un succès 1

Par Drissa Wendbark
(correspondant)
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