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Ebola : L’UPC interpelle le gouvernement burkinabè
Publié le jeudi 16 octobre 2014  |  Burkina 24
Lutte
© AFP par DR
Lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola




Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : « la santé est un état complet de bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité ». Si on se réfère à cette définition de l’OMS, on peut dire qu’au Burkina Faso même si aucun cas de maladie à virus Ebola n’a été déclaré jusque là, il n’en demeure pas moins qu’elle suscite beaucoup de peurs au sein des populations. Face à la réponse approximative proposée par notre gouvernement, le Bureau politique de l’UPC se devait de faire cette déclaration pour l’interpeller et l’inciter au passage à l’échelle des interventions.

La maladie à virus Ebola du nom de cette rivière du nord du Zaïre (actuel République Démocratique du Congo), où on l’a découvert la première fois en 1976 connait une progression fulgurante en Afrique de l’Ouest. Elle a atteint le cap de 7 492 cas et 3439 décès selon l’OMS à la date du 1er Octobre 2014. Les trois pays les plus touchés sont la Guinée, la Sierra Léone et le Libéria.

Si l’on jette un regard critique sur cette épidémie on se rend compte que sa rapidité de propagation est effrayante et ses conséquences sociales, culturelles et économiques sont immenses. En effet, les dernières prévisions de l’OMS sur cette épidémie sont alarmistes. Elle a annoncé le 14 Octobre 2014 que la progression de l’épidémie sera encore plus fulgurante dans les mois à venir. Elle prévoit entre 5000 et 10 000 nouveaux cas de Maladie à virus Ebola par semaine en Afrique de l’Ouest d’ici décembre 2014. Comment donc ne pas s’en inquiéter ?

Notre pays à l’instar des autres de la sous région est confronté à la difficile question, mais primordiale de la prévention de cette fièvre virale hémorragique.

Fort de ce constat, l’UPC en sa qualité de parti politique responsable et soucieux de la santé de la population burkinabè, gage de tout développement ; ne pouvait rester insensible à cette nouvelle menace. Dès le début de l’épidémie le Président de l’UPC en sa qualité de chef de fil de l’opposition politique avait déjà rendu une visite au Ministre de la santé pour évoquer la question et s’enquérir de la réponse proposée par notre pays.

S’il faut saluer l’initiative prise par le ministère de la santé pour proposer un plan de riposte à cette maladie, l’euphorie retombe très vite du fait de la faible portée des actions entreprises même au niveau des formations sanitaires.

Certes, quelques ateliers d’informations et de formation ont été réalisées ça et là par le Ministère de la Santé au profit des agents de santé ; un plan national de riposte élaboré , mais ces actions restent parcellaires et sans suite sur le terrain. Jusque là aucune simulation n’a été réalisée sur le terrain par les agents de santé. Le budget alloué par le Ministère de la santé pour répliquer en cascade les formations ne permet pas de couvrir l’ensemble du personnel dans les formations sanitaires. Ces dernières sont jusqu’à présent peu équipées pour faire face à une éventuelle épidémie, et le personnel mal préparé.

Il est en effet des évènements comme celui là qui viennent comme pour nous réveiller de notre somnolence, notre hibernation. Ils viennent, tel un miroir qui nous renvoie le reflet de notre gouvernance lugubre et de nos politiques inefficaces et incapables d’assouvir les besoins les plus élémentaires de nos populations. En effet, l’UPC constate avec l’apparition de la Maladie à virus Ebola, toutes les insuffisances du système sanitaire burkinabè ébranlé chaque fois que survient une épidémie. De par le passé, nous avons constaté les insuffisances de ce système avec les épidémies de choléra, de rougeole et de méningite qui ont frappé notre pays.
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