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Jean-Léonard Compaoré, directeur de campagne du CDP : « Nous ne savons pas ce que c’est que la fraude ! »
Publié le lundi 10 decembre 2012   |  Autre presse


Assimi
© Autre presse par DR
Assimi Koanda, Secrétaire exécutif national du CDP


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Le CDP ne connaît pas la fraude, foi de Jean-Léonard Compaoré, directeur national de campagne du parti au pouvoir. Et ceux qui disent le contraire, qu’ils en apportent les preuves. Défi lancé lors d’une conférence de presse-bilan, ce lundi 10 décembre 2012.

La machine de campagne du CDP, avec à sa tête, le Secrétaire exécutif national Assimi Koanda, a rencontré la presse ce lundi pour traduire la joie du parti et remercier le peuple burkinabè pour lui avoir accordé pour cinq ans encore, sa confiance en lui permettant aux deux scrutins d’avoir « une victoire nette et brillante ».

De 73 députés dans un parlement de 1 11 membres à 70 députés pour une Assemblée nationale de 127 locataires, n’y a-t-il pas un régressement ? En termes mathématiques, « oui », reconnaît Assimi Koanda.

S’il n’y avait pas la proportionnelle au plus fort reste…

Mais il bémolise en invoquant la crise de 2011 qui a secoué le parti et le système de la proportionnelle au plus fort reste qui, à son avis, n’est pas prisé par de nombreux pays et qui, s’il n’était pas appliqué, allait permettre au parti de grimper jusqu’à une quatre vingtaine de députés. Dans tous les cas et malgré tout ceci, Assimi Koanda tire la conclusion que le bilan reste positif et que « quelles que soient les prédications, le CDP reste le roseau qui est secoué mais qui ne se rompt jamais ».

Où est la zone industrielle où se trouve la machine à fraudes ?

De nombreux partis crient à la fraude et des bruits tenaces tendent à attribuer au CDP une puissante machine à fraude. C’est Jean-Léonard Compaoré, le directeur national de campagne, qui donnera une réponse non équivoque. « Nous ne sommes pas au courant » dit-il, précisant que « nous ne connaissons pas ce que c’est que la fraude » pour ensuite conclure que « nous aussi nous sommes curieux de savoir où se trouve la zone industrielle où est située cette entreprise à fraudes ! »

Si Ousmane Guiro est condamné, il y a son suppléant

C’est également lui qui répondra clairement à la question d’un confrère sur le cas Ousmane Guiro, sous le coup de poursuites judiciaires, mais candidat à un poste de conseiller municipal. Jean-Léonard Compaoré rappelle que Guiro a été « proposé » par son village, « sa candidature a été validée par les structures juridiques » et que s’il venait à être condamné, « il a un suppléant ». D’ailleurs, pour lui, « ce sont des cas qu’il ne faut pas dramatiser » et, rejoignant Assimi Koanda, il a laissé entendre qu’il existe des cas similaires dans d’autres partis.

L’ADF/RDA, 2e force politique, selon le CDP

La question de la deuxième force politique du pays a également été abordée. Assimi Koanda estime que c’est l’ADF/RDA et il se base pour cela sur le nombre de voix obtenues par le parti de l’éléphant.

Une fois de plus, le patron du CDP a invité ses « adversaires politiques », après les avoir remerciés d’avoir joué leur « partition », à « conforter l’esprit républicain » et à « édifier la maison commune ». « Les vrais démocrates respectent la volonté du peuple », a déclaré Assimi Koanda.

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