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Le Pays N° 5155 du 10/12/2012

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7e édition des journées nationales de refus de la corruption : Une semaine d’activités anti-corruption
Publié le lundi 10 decembre 2012   |  Le Pays


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© Autre presse par DR
Le Réseau national anti-corruption (REN-LAC)


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Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), a tenu une conférence de presse, le mardi 4 décembre 2012 à Ouagadougou, pour donner des informations sur le déroulement des activités de la 7e édition des Journées nationales de refus de la corruption (JNRC).

La lutte contre la corruption est un devoir citoyen, selon le credo du Réseau national de la lutte anti-corruption (REN-LAC). Cependant, pour le secrétaire exécutif du REN-LAC, Claude Wetta, il faudrait que le citoyen « comprenne les enjeux des problèmes relatifs à la corruption, à ses graves conséquences et aux solutions à mettre en œuvre pour prévenir le fléau et l’endiguer ». C’est donc la raison pour laquelle le Réseau s’est engagé dans la lutte pour l’éveil des consciences et la mise en place d’une synergie d’actions entre les structures de lutte contre la corruption au cours de cette édition. En effet, jusqu’au 10 décembre 2012, des conférences, des émissions radiophoniques, des thé-débats et bien d’autres canaux seront utilisés pour faire passer le message « Refusons, dénonçons, rendons compte… ».

Ce message « Biens du peuple pour le peuple » sera cantonné dans quatre grandes villes du pays, à savoir Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou et Ouahigouya. Dans la capitale, des écoles de formations seront ciblées comme l’Ecole nationale de la douane (END), l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) et l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Loumbila (ENEP), pour essayer de soigner le mal par la racine.

Au cours de cette rencontre avec la presse, des sujets tels l’affaire Guiro, les huit mesures Tiao et le « full stop » dans la mise en œuvre du processus pénal à l’encontre des personnalités épinglées par les rapports de l’Autorité supérieure du contrôle d’Etat (ASCE), etc. Pour Claude Wetta, sur toute la ligne, « c’est la volonté politique qui manque le plus dans la lutte contre la corruption ». Il estime tout de même qu’une conjugaison des efforts de lutte entre toutes les structures étatiques et non étatiques impliquées dans la lutte contre la corruption s’avére très indispensable dans la lutte. En effet, selon les organisateurs, pour la première fois, l’ASCE et le PNUD s’associeront au REN-LAC pour cette 7e édition.

Salifou OUERDAOGO (Stagiaire)

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