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Gouvernance économique : le CES évalue l’impact de ses recommandations
Publié le mercredi 15 octobre 2014  |  Sidwaya
Avis
© aOuaga.com par G.S
Avis et recommandations du CES : une session extraordinaire consacrée à leur mise en oeuvre
Mardi 14 octobre 2014. Ouagadougou. Le Conseil économique et social (CES) a ouvert sa session extraordinaire de l`année de deux semaines placée sous le thème "Evaluation de la mise en oeuvre des avis et recommandations du Conseil économique et social". Photo : Paramanga Ernest Yonli, président du CES




Le Conseil économique et social a ouvert, le mardi 14 octobre 2014, à Ouagadougou sa session extraordinaire consacrée à l’appréciation de la mise en œuvre de ses recommandations et avis.

«Evaluation de la mise en œuvre des avis et recommandations du Conseil économique et social», c’est autour de ce thème que les 90 conseillers du Conseil économique et social (CES) sont appelés à réfléchir au cours de cette session extraordinaire prévue jusqu’au 28 octobre prochain. Le président du CES, Paramanga Ernest Yonli, juge ce sujet d’une actualité brûlante. «Le thème de la session, dans le contexte actuel de réformes politiques et institutionnelles donne l’opportunité aux leaders de la société civile et du monde des affaires de participer à la réflexion visant à explorer le rôle et la place du CES dans l’armature institutionnelle du Burkina Faso» a-t-il estimé. Ainsi, au cours des travaux qui se dérouleront en plénière et en commissions, les conseillers vont dans un premier temps établir le diagnostic organisationnel et institutionnel du Conseil. Puis l’inventaire des avis et recommandations de l’Institution, depuis sa restructuration en 2000, sera dressé en vue d’en déterminer le nombre mis en oeuvre par le gouvernement. Au cours de la session, les conseillers vont également recueillir les appréciations et les attentes du gouvernement et des forces vives de la nation sur le rôle et les missions du CES. Des propositions pour l’amélioration de la contribution de l’institution à travers une meilleure prise en compte de ses avis et recommandations par le gouvernement seront, au besoin, formulés par le collège des conseillers.

Pas toujours associé

Sans attendre les conclusions de la réflexion, le président du Conseil économique et social a déjà identifié un certain nombre d’insuffisances dans les rapports entre l’institution et le gouvernement. De son avis, l’implication du Conseil économique et social dans la promotion de la gouvernance économique et sociale au Burkina Faso est pertinente à plus d’un titre. Mais dans la réalité il n’est pas toujours associé, a déploré M Yonli.
Par exemple, au niveau de la formulation, aucune politique, aucun programme intéressant les populations ne devraient passer sans l’avis du CES, suggère-t-il. «Au niveau de l’exécution des politiques et programmes, en dépit de ses prérogatives, l’avis du CES n’est requis que lorsqu’il y a des problèmes imminents. Par ailleurs les contraintes diverses et les pressions auxquelles le gouvernement est soumis l’obligent à outrepasser les avis même pertinentes du CES», a-t-il ajouté. Enfin dans le domaine du suivi-évaluation des programmes et politiques de développement, Paramanga Ernest Yonli déplore une défaillance totale dans la pratique. Il estime que la Conseil pourrait apporter un changement notable en produisant des rapports d’évaluation, et susciter ainsi le réflexe de redevabilité chez les gouvernants.


Nadège YE
Débora OUEDRAOGO
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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