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Rentrée solennelle des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat : pour une harmonisation des programmes académiques
Publié le mardi 14 octobre 2014  |  Sidwaya
22e
© aOuaga.com par A.O
22e AG des sociétés d`Etat : 16 entreprises publiques au rapport
Jeudi 26 juin 2014. Centre international des conférences de Ouaga 2000. La 22e Assemblée générale des sociétés d`Etat (AG-SE) a débuté pour 48 heures et sera l`occasion pour 16 entreprises publiques de présenter leurs bilan de l`année 2013. Photo : Luc Adolphe Tiao, Premier ministre




Le Ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale a organisé, le lundi 13 octobre 2014 à Ouagadougou, la deuxième cérémonie consécutive de rentrée solennelle des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat. Cette initiative, placée sous le patronage du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, vise une harmonisation des programmes académiques entre les établissements publics.

Après l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) en 2013, c’est l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) qui a abrité la deuxième cérémonie de rentrée solennelle des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat, le 13 octobre 2014, à Ouagadougou. Initiée par le Ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, la rentrée collective des écoles de formation professionnelle de l’Etat a pour objectif de permettre, entre autres, une amélioration du suivi des activités pédagogiques, une meilleure gestion des admis des listes d’attente des concours directs et une bonne coordination des activités académiques. Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, patron de la cérémonie, a déclaré que cette rentrée solennelle exprime la volonté du gouvernement d’œuvrer à une harmonisation des conditions de formation des agents publics et de mettre fin aux disparités inhérentes au statut et à la gestion des carrières. Selon lui, cette initiative «permet non seulement une meilleure gestion des listes des concours directs et professionnels de la Fonction publique, mais aussi une plus grande maîtrise du calendrier académique de ces établissements publics et, par conséquent une meilleure gestion des actes d’engagement et d’intégration des nouveaux agents». Pour le Premier ministre, la coexistence de plusieurs établissements de formation professionnelle est un atout qui favorise la prise en compte des spécificités des différents ministères et institutions. Toute chose, selon lui, qui pose du même coup la problématique d’une base commune de formation et de la coordination de la durée de formation.
A ce propos, Luc Adolphe Tiao a précisé que le ministre en charge de la Fonction publique, a été mandaté, au cours de la 15e assemblée générale des sociétés d’Etat d’envisager une réflexion sur l’harmonisation des diplômes requis pour les recrutements en conformité avec les normes communautaires, de la durée de la formation dans les écoles et centres et de trouver des solutions au manque des enseignants permanents. Le Premier ministre a salué l’engagement constant des responsables et des équipes administratives et pédagogiques des établissements de formation professionnelle aux côtés du gouvernement pour bâtir une administration publique et moderne. Il a souhaité une rentrée académique pleine de promesses et de succès aux différents établissements publics de formation professionnelle.
Quant au ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Vincent Zakané, il a souligné que c’est le souci de coordination des activités des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat qui sous-tend la tenue d’une rentrée solennelle. Et d’exposer les problèmes en ces termes : «D’une école à une autre, la formation n’a pas la même durée. Il n’y a pas toujours une formation commune de base d’autant plus que tous les agents sont appelés à servir la même Fonction publique. Il se pose un certain nombre de problèmes pratiques au moment d’engager ces nouveaux agents de la Fonction publique. Certains sont formés en deux ans, d’autres en trois ans, et pourtant, ils sont intégrés de la même manière ; ce qui donne un sentiment d’injustice. Il se pose alors la nécessité d’une harmonisation des programmes».


Des doléances exprimées


Tout en reconnaissant les efforts du gouvernement pour le rayonnement international des écoles et centres de formation professionnelle du Burkina, le directeur général de l’ENAREF, Dr Amadou Nébila Yaro, a émis des doléances pour une meilleure performance de ces établissements. Il a appelé à «une harmonisation de la durée de la formation pour les emplois du même niveau de recrutement» et à la prise en compte du «statut des enseignants permanents». Le président de la Coordination des écoles publiques et professionnelles (CEPRO), Amado Compaoré a, à l’instar du directeur général de l’ENAREF, réitéré les mêmes doléances. Il a loué les mesures gouvernementales qui ont permis l’augmentation des indemnités de stage et des pécules dans les écoles publiques professionnelles. M. Compaoré a également remercié le ministre en charge de la Fonction publique pour avoir mis en place «un secrétariat permanent de la coordination des écoles et centres de formation professionnelle». Il a annoncé que la CEPRO prévoit la tenue de la première édition du salon des écoles publiques professionnelles en décembre prochain. Les directeurs généraux et stagiaires des différentes écoles publiques professionnelles, des autorités administratives et militaires ont pris part à cette cérémonie de rentrée solennelle.


Karim BADOLO
Céline ZONGO
(Stagiaire)
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