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96 millions de F CFA pour l’entretien des pistes rurales
Publié le lundi 13 octobre 2014  |  Sidwaya




L’ambassade du Japon au Burkina Faso a signé, le jeudi 9 octobre 2014 à Ouagadougou, un accord de don d’une valeur de plus de 96 millions de Francs CFA avec l’ONG «Michibushinbito», non remboursable. Ce don est destiné au projet d’entretien des pistes rurales dans la commune de Sidéradougou, localité située dans la région des Cascades.

Le réseau routier est d’une importance capitale dans l’économie nationale. Fort de ce constat, l’ambassade du Japon au Burkina Faso, à travers l’ONG «Michibushinbito», apporte son soutien à la commune rarule de Sidéradougou. La signature et l'échange de notes est intervenu le jeudi 9 octobre 2014 à Ouagadougou. A travers cette signature d’accord de prêt c’est environ 96 millions de francs CFA qui seront injectés dans le réseau routier des villages d’Ouratenga et de Dabokry dans la commune rurale de Sidéradougou. La dégradation des routes rendent d’une part difficile l’écoulement des produits agricoles et d’autre part constitue un enclavement des structures sociales, ce qui à un impact négatif sur la vie de la population rurale. C’est pourquoi, l’ONG japonaise «Michibushinbito» a jugé nécessaire d’agir en apportant son expertise en matière d’entretien et de réhabilitation des routes rurales à travers le projet «Do-Noh». L’ambassade du Japon, au regard de la pertinence du projet a décidé de financer cette activité. C’est ainsi que le chargé d’affaires de l’ambassade du Japon au Burkina Faso, Kenji Kuratomi, a procédé à la signature suivie de l’échange des notes de don avec le représentant de l’ONG «Michibushinbito», Yuma Daito. Par l’octroi de ce don, le gouvernement du Japon a réaffirmé son engagement à aider les habitants des villages d’Ouratenga et de Dabokry à réaliser des projets de développement durable. Le projet «Do-Noh» s’inscrit dans le cadre du programme de coopération du gouvernement du Japon avec le Burkina Faso qui a pour but l’accélération et le renforcement du capital humain. Il vise la formation des populations locales aux techniques de réhabilitation des pistes et routes dégradées. Il a également pour objectif la mise en place de la nouvelle technologie du «Do-Noh» au Burkina Faso pour réhabiliter des pistes rurales dans les localités d’Ouratenga et de Dabokry. Selon le chargé d’affaires de l’ambassade du Japon, «le souhait de son gouvernement est que les localités bénéficiaires puissent découvrir et mettre en valeur leur propre capacité, pour leur propre bénéfice d’abord mais aussi celui du Burkina Faso». Quant aux responsables communaux des localités bénéficiaires du projet, cette initiative va leur permettre d’aller plus facilement vers les populations afin d’impulser le développement à la base. Ainsi, le maire de Sidéradougou, Saidou Ouattara, a déclaré que «le choix de Ouratenga et de Dabokry est très judicieux car les routes sont impraticables dans cette zone du BurkinaFaso», avant d’affirmer que ce projet va permettre aux paysans d’écouler plus facilement les céréales qu’ils produisent et permettre un désenclavement qui va contribuer au développement durable de la région.
L’ONG «Michibushinbito» et la technique «Do-Noh»
«Michibushinbito» est une ONG internationale enregistrée au Japon en 2007. Elle combine trois technologies à savoir l’ingénierie pour l’entretien des routes, l’environnement et l’agriculture. Son ambition est de faciliter l’accès des paysans aux marchés en visant leur autonomie financière. Elle apporte son expertise en matière d’entretien et de réhabilitation des routes rurales aux pays africains. Il a de ce fait acquis de nombreuses expériences en Afrique Subsaharienne qu’elle entend partager avec les pays de l’Afrique de l’Ouest afin de résoudre le problème de routes dans les villages. Jusqu’à présent, le «Michibushinbito» a accompli le transfert des technologies dans 8 pays de l’Afrique dont le Kenya. A entendre Yuma Daito représentant de l’ONG «Michibushinbito » au Burkina Faso, «beaucoup de villages souffrent de l'imparticabilité du barrage des routes par l’inondation en saison pluvieuse».

Emmanuel BICABA
Nadège YAMEOGO
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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