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Abolition de la peine de mort au Burkina : « si on attend l’aval de toute la population, on n’y sera jamais »
Publié le samedi 11 octobre 2014  |  burkina24
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© Autre presse par DR
Le Directeur exécutif d’Amnesty International Burkina Faso, Yves Boukari Traoré




A l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort ce 10 octobre, la section burkinabè d’Amnesty International a réaffirmé son optimisme quant à l’abolition de cette peine au Burkina Faso.

Au niveau international, les militants de l’abolition de la peine de mort plaident le cas spécifique des condamnés à morts souffrant d’un handicap mental.

Selon les chiffres dévoilés par la section burkinabè d’Amnesty International à l’occasion d’un point de presse ce vendredi 10 octobre, la peine de mort continue d’être pratiquée dans 58 pays et territoires du monde et 22 pays ont même procédé à des exécutions au cours de l’année 2013.

En revanche, 140 pays n’appliquent plus cette peine jugée cruelle et inhumaine. Parmi eux, on compte 35 pays qui ne l’appliquent plus mais la maintiennent dans leur législation.

Des abolitionnistes de fait, comme le Burkina Faso qui n’a plus procédé à des exécutions depuis 1988. A ce jour, selon les chiffres de la section burkinabè d’Amnesty, le pays compte 9 condamnés à mort dans les deux prisons des cours d’appel de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Dans un contexte marqué par des résistances, et un processus vers l’abolition qui traine encore, la section burkinabè d’Amnesty internationale participe à la mobilisation internationale contre la peine de mort par des activités de sensibilisation de l’opinion publique et des médias, dans l’objectif d’accroitre l’opposition à cette pratique.

Au-delà d’un nouveau moratoire, l’abolition de jure

Pour l’organisation de défense des droits de l’Homme, abolir la peine de mort est d’abord une question de volonté politique. « Si on attend l’aval de toute la population, on n’y sera jamais », a indiqué Roger Minoungou, coordonnateur croissance et activisme au sein d’Amnesty Burkina. Et pour ce faire, le plaidoyer occupe une place importante dans la stratégie du mouvement.

Selon la section burkinabè, le changement de législature a ralenti le processus vers une abolition de jure de la peine de mort au Burkina Faso. « Avec l’ancienne législature, nous avons travaillé et nous étions beaucoup avancés. Mais avec les nouveaux élus à l’Assemblée, tout est presque à reprendre » déplore-t-on à la section.

Elle a saisi l’occasion de la journée mondiale contre la peine de mort pour appeler le Burkina Faso à prendre les mesures nécessaires à l’abolition.
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