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Mise en œuvre du continuum dans les Hauts-Bassins : des enseignants contestent la procédure de reversement au post-primaire
Publié le vendredi 10 octobre 2014  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par DR
Des enseignants de Bobo-Dioulasso se sont rendus à la direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation(DRENA) des Hauts-Bassins le mardi 7 octobre 2014 pour mieux comprendre le continuum éducatif




La nouvelle loi d’orientation de l’éducation consacre que l’enseignement de base couvre le préscolaire, le primaire et le post-primaire. Le gouvernement burkinabè a opté comme une des mesures de résorption du déficit d’enseignants au secondaire de reverser des instituteurs titulaires de diplômes universitaires. Cette mesure saluée en 2010 fait cependant des grincements de dents dans ce secteur. A Bobo-Dioulasso, des enseignants concernés ont voulu mieux comprendre en rencontrant, le mardi 7 octobre 2014, la direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (DRENA) des Hauts-Bassins.


Hier enseignants du primaire, aujourd’hui professeurs du secondaire, du moins, si on le dit dans un contexte de reversement des instituteurs à l’enseignement du second degré. Cette mesure qui est saluée par la communauté éducative ne concerne malheureusement pas tous les élus. « Par rapport à la mise en œuvre du continuum, notre ministre de tutelle avait laissé entendre qu’on allait reverser les enseignants titulaires de diplômes universitaires mais à travers une note que nous avons reçue, le jeudi 2 octobre dernier, certains enseignants sont écartés. Des enseignants titulaires notamment de diplômes de sociologie, de psychologie, de droit, de philosophie ou d’économie, tout ce beau monde a été écarté en fait de ce continuum. Donc, ils ne peuvent pas prendre part au test; ils ne peuvent même pas déposer leurs dossiers », a expliqué Nestor Dah qui estime, par ailleurs, qu’il y a maldonne quelque part « puisque les années antérieures, ils ont tenu compte de ces diplômes. Nos aînés avaient été reversés avec des licences en sociologie, en droit mais pourquoi cette fois-ci on a décidé d’enlever une grande part. Rappelons qu’initialement, c’était un reversement direct et on s’attendait à ce que ce soit ainsi mais, à notre surprise, on a reçu la note disant que c’est un concours et par région. Le pire, c’est qu’on enlève une grande partie. Nous, nous disons qu’il y a une injustice quelque part que nous invitons les autorités à corriger », a-t-il laissé entendre. A en croire Nestor Dah, le concours tel que stipulé ne concerne que leurs collègues de Ouagadougou et de Koudougou parce que les filières ciblées ne se rencontraient pas, jusque-là, dans la région des Hauts-Bassins.
Selon toujours les enseignants frustrés, approchée, la direction régionale de l’Education nationale et de l’Alphabétisation dit avoir également reçue du ministère de la Fonction publique la note au même moment que les autres. En initiant une rencontre, le mardi 7 octobre, soit 5 jours après, avec la direction régionale, les protestataires tiennent, de l’avis de leur porte-parole, à faire entendre leur mécontentement au gouvernement.
Pourtant, au cours d’une rencontre d’échanges qu’elle a présidée, le 8 juillet 2014, la ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry, avait tenu à rassurer que son département ferait des mains et des pieds pour apporter des solutions aux difficultés rencontrées afin d’envisager une année scolaire 2014-2015 dans des meilleures conditions.


Une correspondance particulière de Alexis Omer
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