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Fraude : les pertes doublent les ressources propres mobilisées par l’Etat
Publié le vendredi 10 octobre 2014  |  Sidwaya




La Coordination nationale de lutte contre la fraude a organisé une journée de sensibilisation, le jeudi 9 octobre 2014 à Bobo-Dioulasso. Les participants ont appris les méfaits du fléau sur l’économie nationale, tout comme ils ont été informés des actions entreprises par le gouvernement pour l’endiguer.

Les participants à la journée de sensibilisation à la fraude organisée à Bobo-Dioulasso sont venus des collectivités territoriales et des structures décentralisées. Les opérateurs économiques, les membres consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie, de même que des acteurs du secteur informel ont pris part à cette journée. Selon le secrétaire général du Gouvernorat des Hauts-Bassins, Joachim Somda, la journée de sensibilisation traduit l’intérêt du gouvernement à lutter contre la fraude au regard de ses méfaits. Pour lui, le gouvernement a mis en place une politique de croissance économique soutenue. Cela est indiqué, toujours selon M. Somda, dans la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), à travers la promotion de la bonne gouvernance économique. A cela s’ajoutent les textes et les institutions dont les missions de contrôle, de prévention et de répression visent à favoriser l’émergence des affaires. Mais dans un contexte de concurrence, a déploré M. Somda, certaines entreprises usent de méthodes peu orthodoxes comme la fraude. Le secrétaire général du Gouvernorat a en outre, fait comprendre que la fraude détruit le tissu économique, augmente le taux de chômage. Le coordonnateur de la Commission nationale de lutte contre la fraude (CNLF), Antoine Konditamdé, a de ce fait, indiqué que la fraude est très développée au Burkina Faso. « Les ressources propres de l’Etat, c’est le tiers qui aurait pu être recouvré. Les deux tiers sont complètement perdus », a-t-il dit. Face à cette situation, la CNLF dit mener des activités comme la sensibilisation, les contrôles programmés ou faits sur la base d’informations. Mais les moyens ne sont pas encore suffisants, a-t-il fait comprendre, avant de demander l’implication de la population pour lutter contre ce fléau qu’est la fraude.


Rabalyan Paul OUEDRAOGO
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