Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Le plan d’actions prioritaires exécuté physiquement à 57%
Publié le jeudi 9 octobre 2014  |  Sidwaya
Le
© Autre presse par DR
Le secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE)




Le secrétariat permanent de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a organisé, le mardi 7 octobre 2014 à Ouagadougou, un atelier en vue de faire le rapport 2013 et du premier semestre 2014 du plan d’actions prioritaires du partenariat accéléré G8-Burkina Faso dans les industries extractives.

Plus d’une année après le lancement de partenariat accéléré G8-Burkina Faso dans les industries extractives, le secrétariat permanent de l’ITIE a tenu, le mardi 7 octobre 2014 à Ouagadougou, un atelier pour faire le point de la mise en œuvre du plan d’actions prioritaires de 2013 et du premier semestre de 2014. Il a regroupé une centaine de participants issus des départements ministériels, des sociétés minières, de la société civile, des partenaires techniques et financiers, des médias et collectivités abritant des sites miniers. Du rapport, il est ressorti que l’état d’exécution du plan d’actions prioritaires de ce partenariat, d’un montant estimé à plus de 29, 81 milliards de FCFA, a connu des taux moyens d’exécution physique et financière respectivement de 57% et 37%. Il se subdivise en cinq programmes qui consistent, entre autres, à élargir la transparence à l’ensemble de la chaîne de valeur, à assurer le contrôle et le développement des ressources de l’Etat et à intégrer la dimension développement local.

Le Burkina Faso a été déclaré pays conforme à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) en février 2013. Cette norme ITIE de bonne gouvernance permettra au pays d’assurer un maximum de transparence dans la gestion de ses ressources minières ainsi qu’une meilleure communication entre les différents intervenants du secteur minier. Ainsi, en mai 2013, les pays du G8 ont lancé une initiative visant à accélérer la transparence dans les pays en mettant en œuvre l’ITIE, le partenariat accéléré G8 dans les industries extractives. C’est dans ce cadre que le Burkina Faso bénéficie de l’appui de la France à travers un plan d’actions prioritaires.

L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Gilles Thibault, a salué cette initiative qui permet de réunir l’Etat, les collectivités locales, les organisations de la société civile et différents acteurs pour réfléchir de la bonne gouvernance dans le domaine des mines. Il a annoncé qu’en 2014, un partenariat avec l’Etat burkinabè sera signé, en vue de permettre à la France d’apporter un million d’euros pour explorer les domaines dans lesquels les progrès sont à réaliser. Il a rappelé qu’en 2013, le secteur minier a contribué à 19% des recettes fiscales de l’Etat. Pour lui, des défis restent à relever même s’il y a au Burkina Faso une volonté de contrôle des perceptions des recettes et une prise en compte des autorités locales dans les questions minières. Il a cité entre autres, la nécessité d’encadrer l’orpaillage pour garantir de meilleures conditions de vie aux populations riveraines, de trouver des solutions pour que la croissance puisse être bénéfique à toute la population et les générations futures et la nécessité d’améliorer les voies de transport. Quant au président du comité de pilotage de l’ITIE-BF, Tibila Kaboré, il a traduit sa reconnaissance à la France qui a décidé d’accompagner le Burkina Faso à aller vers plus de transparence dans le secteur des mines.
Au cours de cet atelier, les participants ont suivi des communications et animé des débats sur des études menées par le Réseau africain des journalistes pour l’intégrité et la transparence du Burkina Faso (RAJIT-BF) sur « l’évaluation des exonérations fiscales et douanières sur le secteur minier et les rapports ITIE » et « l’indice de gouvernance des ressources naturelles ».


Adama SEDGO
Commentaires