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Le référendum, la solution du Front républicain
Publié le jeudi 9 octobre 2014  |  Sidwaya
Echec
© aOuaga.com par G.S
Echec du dialogue politique : le Front républicain garde la main toujours tendue
Mercredi 8 octobre 2014. Ouagadougou. Splendid hôtel. Les premiers responsables du Front républicain ont animé une conférence de presse pour annoncer la disponibilité de ce regroupement de ce partis à négocier malgré l`échec du dialogue politique inclusif entre la majorité présidentielle et l`opposition. Photo : Assimi Kouanda, co-président du Front républicain




Le Front républicain a réagi, le mercredi 8 octobre 2014 à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse, à l’échec du dialogue politique, initié par la chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Pour ce regroupement de partis politiques de la majorité et de l’opposition républicaine, il ne reste plus que le recours au référendum après le fiasco.

L’échec du dialogue institué, le 23 septembre dernier, par le président du Faso, Blaise Compaoré, autour des divergences politiques, peine le Front républicain. Ce regroupement de partis politiques de la majorité et de l’opposition, associé à l’initiative, n’a pas faire mystère de sa déception, à la conférence de presse du mercredi 8 octobre 2014 à Ouagadougou. Et c’est l’attitude de l’opposition au débat, qui a exigé que les points non consensuels restent en l’état, que les responsables du Front républicain condamnent. «Nous avons senti au départ, avec regret, une volonté de l’opposition, affiliée au CFOP de se prévaloir de la présence du Front républicain pour faire échec à ce dialogue. Nous avons alors considéré qu’il fallait adopter un profil bas. Notre déception s’est confirmée au moment où les préalables ont été systématisés», a d’emblée lancé le co-président, Hermann Yaméogo, aux journalistes. Rappelant leur attachement au dialogue, il a rebondi en ces termes : «Au lieu de poser des préalables, il aurait fallu poser des réserves pour donner une chance au dialogue. Nous avons engagé les échanges avec sincérité. Personne ne peut nous imputer la responsabilité d’avoir été à la base de l’échec du dialogue. Ceux qui ont mis fin au dialogue, c’est l’opposition affiliée au CFOP». L’autre co-président, Assimi Kouanda n’est pas moins critique vis-à-vis de l’opposition. «Quand on dit partir au dialogue pour réaffirmer ses positions et non dialoguer, il faut assumer ses responsabilités. Le peuple sait qui ne veut pas le dialogue. Nous ne cherchons pas à faire porter la responsabilité de l’échec à qui que ce soit, c’est un constat que nous faisons», a-t-il lâché. Pour les deux co-présidents, le dialogue et la recherche du consensus doivent se poursuivre, et aller au-delà des acteurs politiques, pour être porté au niveau du peuple. Sur ce point, les journalistes ont voulu clairement savoir la proposition du Front républicain pour la suite des événements. Voici la réponse de Me Hermann Yaméogo : «Le référendum est maintenant d’actualité avec l’échec de ce dialogue. Aucun démocrate sincère ne peut rejeter le référendum qui est contenu dans la Constitution. C’est le peuple qui déterminera la nature du consensus». L’occasion pour lui de répéter : «Le Front républicain est attaché au respect de la Constitution, mais il faut accepter que les éléments juridiques permettent de réviser l’article 37 portant limitation des mandats présidentiels». Avant que les têtes couronnées du Front républicain ne répondent aux interpellations des journalistes, l’un des membres de la coordination, en l’occurrence, Jocelyne Vokouma/ Boussari est revenue sur les péripéties du dialogue présidentiel. Notant au passage la suspension «pure» et «simple» de la participation de l’opposition, au retour à la table des négociations, le lundi 6 octobre 2014. Prenant acte de ce retrait, elle a mentionné : «Le Front républicain reste ouvert et disponible au dialogue et encourage le chef de l’Etat à prendre la décision qui sied pour garantir à notre pays la paix, la stabilité et la cohésion sociale». La conférence de presse a été précédée d’une assemblée générale au cours de laquelle, les responsables du Front ont tablé sur le point du dialogue, et de nouvelles adhésions à leur regroupement. Il s’agit de trois partis, à savoir, l’Union des forces démocratiques du Burkina (UFDB), l’Union pour le mouvement du peuple (UMP) et le Parti pour le renouveau national(PARENA). De quoi renforcer les assises du Front républicain, qui œuvre pour la promotion de la paix et de la démocratie, selon ses responsables.


Kader Patrick KARANTAO
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