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Inhumation de René Sebgo: le grand chroniqueur a été conduit à sa dernière demeure

Publié le mercredi 8 octobre 2014 | Sidwaya

René Sebgo, journaliste, directeur de la communication et de la presse ministérielle du ministère de la Santé, décédé le jeudi 2 octobre 2014 à Tunis, a été accompagné à sa dernière demeure, le mardi 7 octobre 2014, au cimetière municipal de Gounghin. L’illustre disparu était notamment connu pour son émission «chronique-société» qui passait sur les antennes de la radio nationale.

René Sebgo repose désormais au cimetière municipal de Gounghin. Il a été inhumé dans la matinée du mardi 7 octobre 2014, après une messe à la paroisse Saint Sébastien, en présence d’une foule nombreuse. Tous étaient mobilisés depuis l’arrivée de sa dépouille le 6 octobre dernier de Tunisie où il était pour des soins. Le Directeur de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) du ministère de la Santé que tous pleurent aujourd’hui, était un grand professionnel de la communication qui s’est surtout distingué par son émission «chronique-société» qui passait sur les antennes de la radio nationale du Burkina. Le directeur des ressources humaines du ministère de la Santé, Claude Hervé Congo, dans son oraison funèbre, l’a qualifié «d’homme simple», ouvert et plein d’humour. «Aujourd’hui, nous te pleurons en nous rappelant encore de tes chroniques comiques, de la maîtrise de cérémonies teintée d’histoires drôles, de tes improvisations géniales. Au-delà de la communication, tu étais un artiste», a-t-il déclaré.

Il a poursuivi en ces termes : «René Sebgo, tu nous quittes aujourd’hui, mais tu vivras à jamais dans nos cœurs et chaque fois qu’une de tes chroniques passera, à chaque réunion et à chaque cérémonie au ministère, nous nous sentirons toujours orphelins de toi, de ton professionnalisme et de ton talent». Le coordonnateur du Service d’information du gouvernement (SIG), Victorien Sawadogo, a annoncé qu’il a été un professionnel aguerri qui s’est battu pour faire des DCPM, une grande composante de la communication gouvernementale, une grande composante de l’information institutionnelle. Pour lui, René Sebgo a été l’un des meilleurs, l’un de ceux qui ont permis de donner un contour à la profession de DCPM. Toujours à l’écoute des jeunes et par ses conseils, il permettait d’avancer dans la communication gouvernementale, a confié M. Sawadogo. «Nous perdons un grand confrère, un grand directeur, le Burkina Faso perd un combattant du développement», a-t-il déclaré. René Sebgo s’est éteint à jamais, en laissant derrière lui une veuve et trois enfants.

Habibata WARA