Photographie: 8 photographes du CPO à l’école de François Deladerrière #aOuaga

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Photographie: 8 photographes du CPO à l’école de François Deladerrière

Publié le mercredi 8 octobre 2014 | FasoZine

Dans le cadre de sa politique de professionnalisation du secteur de l’image, l’Institut français de Ouagadougou a mis en place, depuis le début de l’année, des sessions de formation en collaboration avec le Centre de photographie de Ouagadougou (CPO) à destination de photographes. Du 6 au 17 octobre prochain, le photographe français François Deladerrière anime un atelier pour 8 photographes du CPO autour du thème «Photographier le paysage aujourd’hui».

Deux semaines durant, 8 photographes du CPO vont échanger sur le thème « Photographier le paysage aujourd’hui ». Il s’agira pour eux de construire un travail personnel autour de la question du paysage et de répondre à une commande, tout en affirmant leur qualité d’artiste. Selon le formateur, François Deladerrière, photographe français, « ce stage va consister à aller sur le terrain, échanger sur la vision artistique de paysage ».

L’idée, selon lui, n’est pas d’apprendre à faire des photos mais à « développer sa propre vision du paysage, donner un regard différent que celui porté habituellement sur le paysage ». « Cela va leur permettre de voir comment montrer un territoire, la géographie d’une manière artistique pour enfin produire des expositions », explique M. Deladerrière.

« L’idée d’inviter un professionnel, est née de la collaboration avec la direction générale de l’Institut français », ajoute Warren Boureima Saré, directeur du CPO. «Nous avons beaucoup travaillé avec l’image qui est la devise de cette direction. Et le CPO essaie aussi de tirer profit de cette collaboration afin de renforcer les connaissances et expériences de ses membres. C’est au vu de nos difficultés et des besoins que la directrice de l’Institut français, Marine Leloup, a pris l’initiative d’inviter un professionnel de la photographie afin d’échanger avec nous sur le paysage», fait-il remarquer. «Nous allons profiter de l’expérience de M. François en tant que professionnel de la photographie du paysage pour améliorer notre regard sur l’image du paysage de notre pays». Une expérience que le directeur du CPO souhaite que les participants puissent partager avec les autres photographes du Burkina Faso à l’issue de la formation.

Abel Azonhandé