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Explosion de Larlé: le cri de cœur des sinistrés
Publié le mercredi 8 octobre 2014  |  FasoZine
Explosion
© Autre presse par DR
Explosion de Larlé: le cri de cœur des sinistrés




La Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC), des arrondissements 1 et 2 (ancien Baskuy) de la ville de Ouagadougou a animé une conférence de presse ce mardi 7 octobre 2014 pour s’indigner de la situation des sinistrés de l’explosion survenue à Larlé le 15 juillet dernier.

« Reloger et dédommager les victimes de l’explosion de Larlé», tels sont les points de revendication des conférenciers. Devant les hommes des médias, Siméon Guébré, secrétaire à l’information du CCVC, dit ne pas comprendre « pourquoi l’Etat burkinabè ne peut pas prendre en charge l’aspect humanitaire de ces victimes ». Il va plus loin en expliquant que « la prise en charge psychologique et même environnementale devrait être une préoccupation du gouvernement ». Plusieurs questions restent sans réponses à ce jour, selon Siméon Guébré et quelques sinistrés l’ayant accompagné à cette conférence de presse. Que deviennent les populations victimes qui ont tout perdu dans cette catastrophe ? Comment survivent-elles ? Comment traversent-elles la saison pluvieuse ? Que deviennent leurs enfants à cette rentrée scolaire angoissante pour tous les parents d’élèves ?

Des interrogations qui font dire aux conférenciers que l’Etat a intérêt à prendre ses responsabilités. « Pour l’heure, ce n’est que l’aspect humanitaire que nous abordons. Le moment venu, nous allons nous pencher sur l’aspect juridique », fait remarquer M. Guébré. Il rappelle que « les victimes vivantes de la catastrophe ont été logées pour une première fois dans le centre de l’Action Sociale de Ouidi et à l’école le Leadership au secteur 9 dans l’arrondissement 2. Puis, avec la rentrée scolaire, elles ont été relogées le 20 septembre 2014 à l’INJEPS où elles vivent actuellement, dans des conditions épouvantables ». « A l’INJEPS, elles sont installées sous des tentes qui les obligent à passer parfois des nuits blanches pour soutenir de leurs bras ces abris de fortune, afin d’empêcher que les vents pluvieux et orageux ne les emportent », ajoute-il. Il ne manque pas de dire que « si rien n’est fait, ils utiliseront les moyens à leur disposition pour se faire entendre ».

Rappelons que c’est le 15 juillet 2014 que s’est produite au secteur 8, quartier Larlé de l’arrondissement 2 de la ville de Ouagadougou, une violente explosion entendue aux quatre coins de la ville et faisant de nombreuses victimes et des dégâts matériels importants : 5 morts officiellement, plus d’une vingtaine de blessés, des sans-abris, des maisons partiellement ou totalement détruites, d’autres maisons et commerces soufflés, etc.



Abel Azonhandé
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