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Echec du dialogue inclusif : « le refus du dialogue est une tradition chez l’opposition » (Nabaho Kanidoua)
Publié le mercredi 8 octobre 2014  |  L`Observateur Paalga
Echec
© aOuaga.com par Séni Dabo
Echec du dialogue politique : la majorité présidentielle donne sa version
Mardi 7 octobre 2014. Ouagadougou. Splendid hôtel. La majorité présidentielle a animé une conférence de presse pour donner sa version des faits relatifs à l`échec du dialogue politique inclusif avec l`opposition initié par le chef de l`Etat




Qui a eu l’initiative de la rupture du dialogue inclusif initié par le président du Faso entre l’opposition et la majorité présidentielle ? Selon le CFOP, c’est le commanditaire du dialogue lui-même qui est à l’origine de l’échec ; par contre, pour la majorité, c’est plutôt l’opposition qui n’a fait que sacrifier à la tradition en quittant prématurément la table de négociations et en refusant le moindre compromis. C’est la principale information livrée aux hommes des médias hier mardi 7 octobre 2014 par la majorité présidentielle au cours d’une conférence de presse.



Cette conférence de presse, qui tenait lieu de bilan du dialogue inclusif initié par le président du Faso entre les principaux protagonistes de la classe politique nationale, a commencé par une minute de silence observée en mémoire du député maire de Dori, Hama Arba Diallo. Selon le secrétaire exécutif national du CDP, Assimi Kouanda, il était important de saluer, ici, sa mémoire, son sens du dialogue et son patriotisme exemplaire.

Au cours de cette rencontre de la majorité avec la presse, il s’est agi de faire le point du dialogue inclusif initié entre la majorité et l’opposition par le premier magistrat du pays, Blaise Compaoré. Mais il s’est surtout agi pour Assimi Kouanda et ses compagnons de situer les responsabilités et de restituer la vérité sur l’échec de cette conciliation, pourtant unanimement saluée par la classe politique et entreprise par le président du Faso.

Pour Assimi Kouanda, la majorité a un sens très élevé du dialogue et du compromis. Initialement de deux points à l’ordre du jour (la révision de l’article 37 de la Constitution et l’installation du Sénat) elle a même accepté son élargissement à trois autres questions, à savoir l’organisation et le fonctionnement du Conseil constitutionnel, la présidentielle 2015 et la contribution de la société civile. Mieux, après la récusation d’Arsène Bongnessan Yé comme modérateur, la majorité a fait une concession de plus, en acceptant le principe de la coprésidence pendant que l’opposition est restée intransigeante sur tous les points d’achoppement.

Pourtant sur les questions de réformes politiques, Arsène Bongnessan Yé, s’il n’est pas le mieux indiqué, n’est assurément pas le moins, surtout dans un contexte où la société civile est très colorée, alignée et marquée selon Assimi Kouanda.

«Je n’en veux à personne, mais nous avons pu remarquer que les néo opposants, au cours de ces négociations, ont montré une grande détermination et fait preuve de beaucoup de zèle. Et contrairement aux déclarations du CFOP, c’est bel et bien l’opposition qui a eu l’initiative de la rupture, le président du Faso, lui, n’a fait que prendre acte de l’échec», a relevé le secrétaire exécutif national du CDP.

Achille Tapsoba, pour sa part, a fustigé l’attitude de l’opposition et caricaturé les choses en déclarant «qu’en football, lorsqu’une des équipes avance et l’autre ne fait que reculer, on finit par enregistrer un auto-goal».

Quant à Nabaho Kanidoua, cette rupture ne le surprend guère, puisque depuis l’avènement de la IVe République, l’opposition a toujours refusé le dialogue comme en témoignent les difficultés de réforme du code électoral, d’instauration du bulletin unique et d’utilisation de la carte nationale d’identité lors des différents scrutins. «Le refus du dialogue est une tradition chez l’opposition. C’est toujours après coup qu’elle claironne que le consensus a été brisé», a-t-il précisé.

Jean Stéphane Ouédraogo
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