Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Explosion à Larlé : des associations attristées par le sort des sinistrés
Publié le mardi 7 octobre 2014  |  aOuaga.com
Explosion
© aOuaga.com par Séni Dabo
Explosion de Larlé : des associations se préoccupent du sort des sinistrés
Mardi 7 octobre 2014. Ouagadougou. La Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) des arrondissements 1 et 2 de Ouagadougou ont animé une conférence de presse pour exposer la situation peu enviable des sinistrés de l`explosion de Larlé du 15 juillet 2014




Les premiers responsables de la Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) des arrondissements 1 et 2 de Ouagadougou ont animé une conférence de presse sur la situation des victimes sinistrées par l'explosion survenue à Larlé le 15 juillet dernier. Le constat fait par cette coalition est que les sinistrés sont laissés à eux même près de trois mois après.

L'explosion de Larlé n'est plus à la Une de l'actualité nationale burkinabè. Pourtant, elle reste toujours d'actualité avec les victimes, les sinistrés qu'elle a occasionnés et qui, aujourd'hui, ne savent plus à quel saint se vouer. C'est le triste constat fait par la Coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) des arrondissements 1 et 2 de Ouagadougou (ex-arrondissement de Baskuy). Le bureau de cette coalition a animé une conférence de presse le 7 octobre 2014 à Ouagadougou sur la situation peu enviable des personnes qui perdu des proches, des biens ou ont été blessées par cette explosion qui a officiellement fait 5 morts.
Dans la déclaration liminaire, le secrétaire à l'information de ce regroupement d'associations des deux arrondissements, Siméon Guébré, a relevé que les autorités tentent de classer le drame provoqué par l'explosion dans le registre des faits divers. Pire, les mêmes autorités ont fait savoir que toutes les victimes ont été prises en charge et bien relogées, selon toujours M. Guébré. Or, il n'en est rien, estime-t-il, en prenant l'exemple des mauvaises conditions dans lesquelles vivent 51 personnes sinistrées "déguerpies" des écoles et envoyées, le 20 septembre dernier, sur le site de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation physique et sportive (INJEPS) non loin du stade du 4-Août. Le secrétaire à l'information a demandé à l'Etat une meilleure prise en charge des sinistrés au nom de son devoir de protection de la population. Siméon Guébré a appelé à une mobilisation pour exiger du gouvernement "une solution juste, appropriée et rapide" à la question du relogement des sinistrés, l'amélioration des conditions de vie sur les sites de relogement. Il demande aussi que les vraies responsabilités soient situées dans ce drame et aussi que justice se fasse.
Le secrétaire à l'information de la CCVC des deux arrondissements, en répondant aux questions des journalistes, est revenu sur les revendications des sinistrés pour dire qu'elles se résument actuellement à 3 points essentiels. Il s'agit du dédommagement et de l'indemnisation proportionnels aux dégâts causés par l'explosion, du relogement des sans abris et de la prise en charge des traitements postérieurs au drame par le remboursement des frais médicaux.
Sur l'enquête, M. Guébré dira que la coalition ne la suit particulièrement étant donné que les sinistrés, qui se sont regroupés en association, ont constitué un avocat pour suivre de près le dossier. La coalition se concentre sur le volet humain du drame pour qu'une solution soit rapidement trouvée avant de s'intéresser à d'autres aspects comme celui psychologique qui n'a pas encore été abordé, précise le secrétaire à l'information.


Séni DABO
Commentaires