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Burkina : Le dialogue politique entre la majorité et l ’ opposition politique prend fin sans accord
Publié le mardi 7 octobre 2014  |  Agence de Presse Africaine
Dialogue
© aOuaga.com par A.O
Dialogue politique : 5 points de discussion identifiés au 3e round
Lundi 29 septembre 2014. Ouagadougou. La majorité présidentielle et l`opposition ont convenu de 5 points de discussion à l`issue du 3e round du dialogue politique




Le dialogue entre la majorité et l’opposition politique burkinabè, initié par le président du Faso, Blaise Compaoré en vue de trouver une entente sur certains points, a pris fin lundi sans qu’un accord ne soit trouvé, ont annoncé les deux camps

Le quatrième round du dialogue entre la majorité présidentielle et l’opposition politique n’aurait duré qu’une heure de temps, lundi matin, selon les deux co-présidents (Assimi Kouanda de la majorité et Zéphirin Diabré de l’opposition).

Dans une déclaration lue au journal de 20 heures à la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), Assimi Koanda, par ailleurs, Secrétaire exécutif national (SEN) du Congrès du progrès et du progrès (CDP, majorité) a déclaré que « l’opposition a mis fin au dialogue ».

Selon lui, « l’imputabilité et la responsabilité de l’échec de ce dialogue inclusif sont du côté de l’opposition politique », ajoutant que pour la majorité, cet échec n’est pas une surprise.

« C’est une décision qui ne nous surprend pas, parce qu’avant de venir au dialogue, certains membres de l’opposition, de nouveaux opposants, déclaraient que l’opposition venait pour réaffirmer ses positions », a soutenu Assimi Kouanda.

A l’entendre l’opposition a voulu un accord sur le non accord. En effet, il a expliqué que les points de désaccord sont à l’origine du blocage du dialogue.

Au cours d’une conférence de presse dans la soirée, Zéphirin Diabré, par ailleurs Chef de file de l’opposition politique (CFOP) a annoncé que "L’opposition tient à exprimer sa profonde déception quant à la volonté clairement affichée par le président Compaoré d’aller au référendum en se basant sur n’importe quel prétexte".

Et d’ajouter, que « Pour l’Opposition politique, tous les points non consensuels devraient rester en l’état et ne pas faire l’objet d’une quelconque initiative ».

Le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré a accusé le chef de l’Etat d’avoir "arrêté de lui-même son initiative de dialogue politique", qui se trouvait dans une "impasse" après deux semaines de négociations infructueuses.

Le 23 septembre, Blaise Compaoré avait appelé opposition et majorité à discuter de la révision de la Constitution du Burkina Faso, qui lui interdit de se représenter au scrutin présidentiel de novembre 2015.

Les deux parties s’opposent au sujet d’une éventuelle modification de l’article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.



ALK/of/APA
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