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Echec du dialogue inclusif: « La majorité et le chef de l’Etat avaient un agenda caché», Me Bénewendé S. Sankara
Publié le mardi 7 octobre 2014  |  Le Quotidien
Situation
© Autre presse par Ivan Sama
Situation nationale : le chef de l`Etat rencontre à nouveau la classe politique
Jeudi 25 septembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le chef de l`Etat Blaise Compaoré a rencontré à nouveau la majorité présidentielle et l`opposition dans le cadre du dialogue politique en vue d`une sortie de crise




C’est par une minute de silence en la mémoire de Hama Arba Diallo, député à l’Assemblée nationale, président du PDS/METBA et membre du CFOP et de la délégation de l’opposition politique burkinabè au dialogue politique initié par le président du Faso que le Chef de file de l’opposition politique du Burkina, Zéphirin Diabré, a entamé la conférence de presse. Laquelle conférence de presse, tenue le 6 juin dernier, était consacrée au dialogue inclusif initié par le chef de l’Etat sur les questions touchant à la vie de la Nation. L’information majeure apportée par Zéphirin Diabré et ses camarades en l’occurrence, Roch Marc Christian Kaboré, Me Bénéwendé S. Sankara, Ablassé Ouédraogo et Saran Sérémé, est que le dialogue a pris fin du fait du désaccord sur les points non consensuels issus dudit dialogue.

« En lisant votre déclaration, on a l’impression que le président du Faso vous a congédiés », a, d’emblée, fait constater un confrère. « Ce n’est pas honnête de le dire ainsi », réagit le Chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré, qui ajoute : « Loin de là, nous n’avons pas été congédiés ». Ce qui est, par contre évident, est que le dialogue initié par le Chef de l’Etat, le 23 septembre dernier, entre la majorité et l’opposition sur les questions touchant à la vie de la nation a pris fin hier, 6 octobre 2014, suite à la rencontre entre les deux protagonistes au palais de Kosyam. En effet, explique Zéphirin Diabré, « cette rencontre, la 4e du genre, a eu lieu ce matin à Kosyam de 10 h 00 à 11h00 et n’a donc pas duré plus d’une heure. En effet, devant le préalable réitéré par le co-président et chef de la délégation de l’opposition politique sur la question de « que fait-on des points de désaccord », la délégation de la majorité n’avaient pas de solution ».

« D’autres formes d’échanges seront développées » selon le chef de l’Etat

De ce fait, poursuit le président de l’UPC, « les deux co-présidents ont été chargés d’aller informer l’initiateur du dialogue politique inclusif, à savoir le président du Faso ». Et c’est là que ce dernier, sans autre forme de procès, décide de mettre fin à « son dialogue ». De ce qui est sorti de leur rencontre, voilà ce que témoigne le Chef de file de l’opposition politique : « Au cours de cet entretien, le président du Faso a demandé aux deux co-présidents de remercier les membres de leurs délégations pour le travail qui a été fait et indiqué que le dialogue politique inclusif s’arrêtait et que d’autres formes d’échanges seront développés ». Voilà ainsi qui met fin au dialogue. Mais, Me Bénéwendé S. Sankara ne doute pas un instant : « Peut-être que la majorité et le chef de l’Etat avaient un agenda caché ».


Les leçons que le CFOP tire de l’échec de ce dialogue

Le constat de Zéphirin Diabré est que l’opposition n’a pas décliné l’offre de dialogue et de concertation. Mieux, indique-t-il, « l’opposition a, maintes fois, exprimé à ses interlocuteurs sa pleine disponibilité à participer à un éventuel dialogue sur la situation nationale ». Mais, dira Zéphirin Diabré, « face à cette impasse, l’opposition estime que les principes fondamentaux d’un dialogue inclusif ne sont pas respectés ». « Par conséquent, elle suspend sa participation à ce dialogue et tient à exprimer sa profonde déception quant à la volonté clairement affichée par le Président du Faso d’aller au référendum en se basant sur n’importe quel prétexte », a déclaré Zéphirin Diabré qui prend à témoin l’opinion nationale et internationale sur les conséquences de la modification de l’article 37 de la Constitution par un passage en force programmé1

Par Yaya Issouf MIDJA et Ramatou OUEDRAOGO (stagiaire)
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