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Burkina : Rupture du dialogue inclusif
Publié le mardi 7 octobre 2014  |  burkina24.com
Dialogue
© aOuaga.com par A.O
Dialogue politique : 5 points de discussion identifiés au 3e round
Lundi 29 septembre 2014. Ouagadougou. La majorité présidentielle et l`opposition ont convenu de 5 points de discussion à l`issue du 3e round du dialogue politique




Le Président du Faso Blaise Compaoré a mis fin au dialogue inclusif entre l’opposition et la majorité. C’est ce qu’a révélé le Chef de file de l’opposition politique lors d’un point de presse, ce 6 octobre 2014. Le point d’achoppement : le sort réservé aux points non consensuels.

C’est le premier point de presse de l’opposition, depuis le début du dialogue inclusif entre l’opposition et la majorité. Les membres de la délégation, moins Arba Diallo (à la mémoire de qui une minute de silence a été demandée), ont expliqué les péripéties du dialogue.

Au bout de trois rencontres (23 septembre, 25 septembre et 29 septembre), le dialogue a butté dans l’impasse. Le 29 septembre (le CFOP dit avoir également rencontré la société civile les 24 et 29 septembre), l’opposition a posé une réserve. Quel sort réserver aux points non consensuels ? Zéphirin Diabré a révélé qu’une rencontre a eu lieu entre lui, Blaise Compaoré et Assimi Kouanda, de la majorité, le 30 septembre 2014 pour soumettre la question au Chef de l’Etat.

Ce dernier, selon le Chef de file, « a clairement indiqué qu’au regard de ses prérogatives, il est de son devoir de donner une suite aux points non consensuels, car la république et les institutions doivent continuer de fonctionner ».

S’en suit alors une demande de suspension de l’opposition pour consulter sa base. Laquelle a indiqué que le Président du Faso ne devrait pas être «juge et partie », qu’il était « nécessaire d’avoir des garanties sur la suite à donner aux points non consensuels » et que ces points « doivent rester en l’état ».

L’opposition n’est pas responsable de l’échec

La rencontre du 6 octobre a finalement été un nouveau tête-à-tête entre Blaise Compaoré, Assimi Kouanda et Zéphirin Diabré, la majorité ayant déclaré n’avoir pas de solution.

« Au cours de cet entretien, le Président du Faso a demandé aux deux co-présidents de remercier les membres de leurs délégations pour le travail qui a été fait et indiqué que le dialogue inclusif s’arrêtait et que d’autres formes d’échanges seront développées », raconte Diabré.

L’opposition estime que « les principes fondamentaux d’un dialogue inclusif ne sont pas respectés » et suspend sa participation. Echec donc. Mais pour qui ? L’opposition estime que c’est un échec pour tous les Burkinabè. « Le plus perdant, c’est la population burkinabè. Tous aspirent à consolider la paix au Burkina Faso », juge Ablassé Ouédraogo.

L’opposition n’est pas la cause de cet échec ? « On n’est pas à l’origine de l’échec », réagit Ablassé Ouédraogo. « Nous sommes allés avec notre bonne foi », ajoute Roch Marc Christian Kaboré, qui rappelle par ailleurs que les militants n’étaient pas d’accord pour aller à ce dialogue. Mais l’opposition y est allée « dans l’espoir que ce dialogue obtiendrait des résultats qui permettent de préserver la paix et la cohésion nationale », note Diabré.

L’opposition dit être convaincue qu’il y avait « un agenda caché » derrière ce dialogue. Mais elle a réaffirmé son opposition à la modification de l’article 37, à l’organisation d’un référendum et à la mise en place du Sénat.

Abdou ZOURE
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