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Hadj 2014 : un troisième décès parmi les pèlerins burkinabè
Publié le lundi 6 octobre 2014  |  Comité national de suivi du pèlerinage
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© Autre presse par DR
A l`occasion du Hadj 2014, les pèlerins burkinabè ont prié, sur le Mont Arafat, pour la paix au Burkina




Les fidèles musulmans burkinabè présents en Arabie Saoudite accomplissent les derniers rites du Hadj. Le vendredi 3 octobre dernier, à l’instar des pèlerins du monde entier, ils étaient en ascension sur le mont Arafat à 21 km à l’est de La Mecque.
La station d’Arafat est le plus grand pilier du Hadj et sa plus grande journée, durant laquelle le croyant et la croyante feront tout pour se rapprocher de Dieu, pour l’implorer, lui demander son pardon, sa miséricorde, sa protection. On indique que c’est après avoir monté sur cette colline sacrée qu’on peut se faire appeler El Hadj ou Hadja. Pour sacrifier à cette tradition, la plupart des Burkinabè n’ont pas dérogé à la règle en y « grimpant ». La vallée de Arafat est une localité au milieu de laquelle se trouve un monticule appelé « Jabal ar-Rahma » ou le mont de la miséricorde. C’est sur ce territoire sacré que les pèlerins ont, dès leur arrivée, fait les prières « Zuhr » et « Asr » (midi et après-midi) raccourcies à deux cycles (rakat) au lieu de quatre et accomplies en un seul temps.
Dans le calme et la sérénité, ils n’ont cessé de lire le Coran, de multiplier les actes d'adorations et les invocations au Tout Puissant. Au milieu des tentes dressées à cet effet, les hommes portaient tous un habit composé de deux pièces de tissu blanc non cousues (ihram) recommandé pour la sacralisation. Les femmes étaient entièrement couvertes à l’exception du visage et des mains, comme le veut la tradition. Parmi les candidats au Hadj figurent le nouveau Consul général du Burkina Faso à Djeddah, Youssouf Roamba ; le directeur de cabinet de la présidence du Faso, Sanné Topan Mohamed ; Yéro Boly, ambassadeur du Burkina Faso au Maroc.
En présence des responsables d’agences de voyages et des membres du Comité national de suivi du pèlerinage à La Mecque, les croyants ont formulé des vœux à l’endroit des autorités burkinabè. Ils n’ont pas manqué de prier pour que la paix règne au Burkina Faso. Le président du comité de suivi, Mahamadi Ouédraogo, a présenté des excuses pour les différentes insuffisances constatées dans l’organisation et a remercié l’Etat et tous ceux qui ont facilité le séjour des « hôtes de Dieu » en terre sainte. Le consul général, Youssouf Roamba, a félicité les pèlerins tout en saluant les étapes franchies. Aussi, le consul Roamba leur a demandés de prier à l’unisson pour une bonne saison agricole et pour la paix au Faso.
Certains fidèles ont pu accéder au sommet du mont de la miséricorde pour implorer Allah aux côtés d’autres milliers de pèlerins sous haute surveillance sécuritaire.
Après le coucher du soleil, le cap a été mis sur Minah, en marquant un arrêt obligatoire à Muzdalifa, une vallée située entre Minah et Arafat. Ils y ont passé la nuit pour accomplir les prières de « Magrib » et de « Isha » (prière de l
a tombée de la nuit et du soir) ainsi que celle de l’aube « Fadjr ».
De retour à Minah au petit matin du 4 octobre, jour correspondant à la célébration de l’Aïd Al Adha, ils ont entamé les phases de lapidation des stèles de Satan en commençant par la plus grande stèle. Après cette première lapidation, selon les enseignements religieux, chaque pèlerin devrait immoler un mouton, se raser la tête ou écourter leurs cheveux avant de retourner à La Mecque pour les derniers rites.
On déplore à la date du 6 octobre, la mort de trois pèlerins parmi la délégation burkinabè. Il s’agit, selon les données actuellement disponibles, de Mme Kindo Fatimata née en 1954, M. Diallo Hassane né en 1950 et de M. Consimbo Dagnouga né en 1938. Ces décès sont liés à des maladies.


El Hadj Rasmané ZONGO à Minah

N.B : le titre est du site
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