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Dialogue politique national : le COSCA prédit un échec programmé
Publié le lundi 6 octobre 2014  |  L`Observateur Paalga
La
© L`Observateur Paalga par DR
La Coordination des organisations de la société civile pour l`alternance (COSCA) regroupe 32 associations et mouvements de jeunesse du Burkina




La Coordination des organisations de la société civile (COSCA) est contre toute volonté de modification de l’article 37 de la Constitution et la mise en place d’un Sénat. Pour elle, le dialogue politique national lancé par le chef de l’Etat, qui regroupe l’opposition et la majorité, est un échec programmé, pas de concessions possibles sur les points divergents. C’est ce qui est ressorti de la rencontre avec la presse le vendredi 3 octobre 2014 au Centre de presse Norbert Zongo.

Etaient au présidium le coordonnateur national du COSCA, Francis B. Neya, Michel Rabo du Mouvement des jeunes patriotes (MJP), Dermé Sidiki, secrétaire général national chargé des organisations de la société civile, et Pierre Nana, chargé de l’organisation du COSCA.

La COSC, selon les conférenciers, regroupe 33 mouvements de la société civile. D’emblée, Francis B. Neya s’est appesanti sur l’initiative du chef de l’Etat de regrouper la majorité et l’opposition dans un dialogue politique sur 5 points, à savoir la modification de l’article 37 ; l’installation du Sénat ; l’organisation de l’élection présidentielle en 2015 ; l’organisation et le fonctionnement du conseil constitutionnel et la contribution de la société civile à la recherche de solutions consensuelles.

Pour lui, le dialogue en lui-même est salutaire. Cependant, «force est de constater que Blaise Compaoré a toujours traité son opposition avec dédain et mépris. Pour lui, le dialogue qui vaille la peine doit être à son avantage. Aucune négociation pour la tenue d’un référendum tendant à sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels ne sera tolérée, pas même un référendum couplé à l’élection présidentielle», se convainc-t-il.

A l’entendre, le chef de l’Etat ne peut pas être l’arbitre d’un match alors qu’il en est le nœud gordien. Blaise Compaoré doit, selon lui, clarifier son statut, sa position et ses objectifs dans les discussions. Concernant la mise en place du Sénat, la position de la COSCA est on ne peut plus claire. Illustration : «Nous réitérons notre refus catégorique à cette deuxième chambre. Nous disons que le peuple a besoin d’institutions fortes et non des institutions taillées sur mesure avec des agendas cachés à la solde d’un seul individu».

Même son de cloche pour Michel Rabo qui pense que la Constitution d’un pays doit servir l’intérêt général et non faire l’affaire d’un seul individu. Par ailleurs, Sidiki Dermé a invité les protagonistes à «taire leur ego et à se battre pour l’intérêt suprême de la nation».

Si d’aventure, préviennent-ils, le corps électoral venait à être convoqué pour l’organisation du référendum, «ils vont en supporter les conséquences».



Lassané Ouédraogo
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L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

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