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Dialogue politique : la société civile réclame sa part … de contribution
Publié le lundi 6 octobre 2014  |  L`Observateur Paalga
Dialogue
© Autre presse par DR
Dialogue politique : la société civile réclame sa part … de contribution




Afin de faire entendre la voix de la société civile dans le processus de dialogue politique enclenché à Kosyam, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a, dans la soirée du 3 octobre 2014, organisé un débat avec pour thème «Quelles contributions de la société civile au dialogue engagé entre la majorité et l’opposition en vue d’une sortie de crise politique au Burkina Faso ?».

Le dialogue politique entre la majorité et l’opposition politique enclenché à la Présidence du Faso a pour objectif principal de signer la paix des braves à travers des décisions consensuelles sur l’organisation ou non du référendum et la révision de l’article 37.

Depuis lors, les tractations vont bon train … Les conjectures aussi. Contrairement au Comité consultatif sur les réformes politiques (CCRP), la société civile n’est pas cette fois-ci de la partie. Ce qui ne semble pas du goût de ses acteurs. «Les questions qui se discutent actuellement à Kosyam ne nous concernent-elles pas tous ? … C’est nécessaire que la société civile fasse entendre sa voix. Une voix plurielle», a interpellé l’opinion le Directeur exécutif du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), le Pr Augustin Loada.

«Nous ne revendiquons pas forcément une place au dialogue mais nous tenons à donner des pistes à ceux qui y sont », a précisé Luc Marius Ibriga, membre du Front de résistance citoyenne, regroupement de 24 organisations disant non à la révision de l’article 37 qui ont néanmoins fait la proposition suivante, que d’aucuns ont trouvé ingénieuse : coupler le référendum à l’élection présidentielle en 2015. Ainsi, l’honneur serait sauf de chaque côté. Les partisans du référendum auront le leur et ceux qui veulent de l’alternance verront leur rêve réalisé, puisque Blaise Compaoré ne sera pas candidat.

Mais quand on suit les échanges, une chose est sûre : même s’ils tiennent à apporter leur contribution au dialogue politique, les principaux animateurs du point de presse ont de sérieux doutes sur l’efficacité de cette énième retrouvaille. La situation, à les entendre, est viciée dès le départ, d’autant que le facilitateur, Blaise Compaoré, est juge et partie.

«Tout le monde voit que le facilitateur, qui tient visiblement à rempiler, est celui par qui le problème est arrivé », a regretté le Pr Loada. «Jusque-là, les dialogues menés s’apparentent à un shopping-liste. Le président prend ce qu’il veut et rejette le reste», a renchéri Luc Marius Ibriga. Du reste, ils feront remarquer que les élections ne sont pas forcément un signe de démocratie.

«Même en Corée du Nord, on vote », rappellera le président exécutif du CGD, qui ne voue cependant pas aux gémonies la notion de consultation du peuple. Il fera remarquer que le vrai référendum doit porter sur l’intérêt national, à l’image de celui qui a récemment été organisé en Ecosse.

Et de taper du poing sur la table en ces termes: «Les Burkinabè ont des problèmes plus urgents : l’éducation de leurs enfants, assurer les trois repas quotidiens ou disposer d’eau potable».



Issa K. Barry
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