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Célébration de l’Aïd-el-Kébir: Engagement collectif pour préserver la paix au Burkina
Publié le lundi 6 octobre 2014  |  Sidwaya




A l’instar des fidèles musulmans du monde, la communauté islamique du « pays des Hommes intègres » a célébré la fête de l’Aïd-el -Kébir(Tabaski), le samedi 4 octobre 2014, sur toute l’étendue du territoire national. A Ouagadougou, l’imam de la grande mosquée de la capitale, El hadj Aboubacar Sana, a officié la prière, à la Place de la Nation.

Samedi 4 octobre 2014. Nous sommes au 10e jour du mois de Zoul Hidja( 11e mois de l’année). C’est la date que la oumah islamique a choisie pour célébrer l’Aïd-el-Kébir, conformément à la tradition islamique. A Ouagadougou, les fidèles ont pris d’assaut la Place de la Nation, dès 8 heures pour prendre part à la prière de l’Aïd-el-Kébir (Tabaski) officiée par l’imam de la grande mosquée de Ouagadougou, El hadj Aboubacar Sana. Après deux rakâts, c’est la fin de la prière. Dans son sermon, l’imam Aboubacar Sana a remercié Allah pour toute sa clémence, sa miséricorde qui a permis aux fidèles de vivre ce jour qui est un rappel de l’amour et de la soumission du prophète Abraham pour Dieu. Pour lui, l’une des manifestations de la bonté de Dieu, c’est la perpétuation de la paix au « pays des Hommes intègres ». « La paix, tout le monde en a besoin au Burkina Faso. Car, tous nos projets sont conditionnés par la paix. Que vous soyez à la recherche du pouvoir, de la fortune, du travail,….cela ne peut être possible sans la paix », a-t-il insisté. Cependant, tous les fidèles musulmans doivent œuvrer pour la préserver, a-t-il précisé.

Revenant sur l’importance de la fête pour la communauté musulmane, l’imam a rappelé que les bêtes recommandées pour le sacrifice sont le mouton, le chameau et le bœuf. Or, l’immolation de ces derniers ne peut garantir l’entrée au paradis pour tout fidèle, mais la crainte que chaque homme a pour Allah. « Nous souhaitons que cette unité qui a permis à l’ensemble des musulmans de fêter le même jour perdure. Que les musulmans puissent contribuer à faire régner l’unité au sein de la population burkinabè quelles que soient les croyances et les différences entre nous », a-t-il souhaité. A la classe politique, il l’a aussi invitée à avoir pour souci premier, le bien-être des Burkinabè, la quiétude et la paix au Burkina Faso. Si les hommes politiques sont motivés par ces éléments, a-t-il expliqué, « nous sommes convaincus, qu’ils pourront trouver un terrain d’entente dans le dialogue politique qu’ils viennent d’engager». « Dieu n’a jamais dépourvu un pays de sa grâce. Il appartient à ses habitants d’en faire bon usage. Si vous l’utilisez mal, vous récolterez la déliquescence et tout bascule », a-t-il expliqué. Au nom du cardinal Philippe Ouédraogo, l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Ouagadougou, Mgr Léopold Ouédraogo, est venu encourager ses frères musulmans. « Le prophète Abraham est notre ancêtre commun. Par amour pour son Dieu, il était prêt à sacrifier son fils pour lui. C’est une invitation à mettre Dieu au centre de notre vie. C’est lui le père de la paix, il faut se référer à lui pour qu’il nous apporte la paix », a indiqué le représentant du cardinal. La prière a pris fin par l’immolation d’un bélier par l’imam Aboubacar Sana.


Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr
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