Grand Banditisme à Ouagadougou: Un réseau de 7 malfrats démantelé #aOuaga

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Grand Banditisme à Ouagadougou: Un réseau de 7 malfrats démantelé

Publié le lundi 6 octobre 2014 | Le Quotidien

© Notre Temps par Harouna Marané
Vol et contrefaçon : deux réseaux de malfrats présumés démantelés
Mercredi 14 mai 2014. Ouagadougou. Le Service régional de la police judiciaire de Ouagadougou (SRPJ/O) a présenté à la presse deux réseaux de malfaiteurs présumés spécialisés dans le vol, les attaques à mains armées et la contrefaçon de billets de banque

La police nationale, à travers l’Unité d’intervention polyvalente (UIP), a démantelé un réseau de bandits. Cette bande de malfrats et leur butin ont été présentés aux hommes de médias, le 3 octobre dernier, au cours d’un point de presse, dans l’enceinte des locaux de ladite unité.
Faisant suite à la constatation de plusieurs cas de vols dans les localités de Wayalguin, de Nioko 1 et 2, de Gondin, de Daala et de Saaba, l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale (UIP-PN) a mis en action sa brigade de recherches aux fins d’investigations. Alors, suite à des informations recueillies auprès d’une victime de vol, qui avait reconnu son matériel volé et exposé sur un lieu de vente, explique le commissaire de police Oumar Soulouma, commandant de l’Unité d’intervention polyvalente de la police nationale, « la brigade de recherches a intensifié ses investigations ». Et le 14 septembre 2014, l’enquête, foi du conférencier, « a conduit à l’interpellation de six individus présumés membres d’un réseau de malfaiteurs ». Il s’agit notamment de Tilato Zombré, chef de gang qui opérait sur les sites aurifères avec une arme de poing de 7,65mm, de Séni Bougma, chargé de trouver des receleurs pour l’écoulement de certains matériels, de Mahamadi Korogho, orpailleur, spécialisé dans le vol par effraction et chargé d’écouler les objets de grande valeur, de Sayouba Sawadogo, orpailleur et spécialisé dans la filature des victimes, d’Ablassé Nikiéma, employé de commerce au théâtre populaire de Ouagadougou et principal receleur, de Lassané Konaté qui recèle les engins qu’il échange avec des agriculteurs de sa localité et de Saidou Sana, déjà condamné par le TGI de Ouagadougou, chargé de trouver de fausses cartes grises et de fausses plaques d’immatriculation pour les motos volées. En effet, par devers eux, il a été saisi, entre autres, 22 engins, 8 bouteilles de gaz, 1 pistolet automatique, 14 chaises, 3 postes téléviseurs, 1 décodeur et une antenne canal, 1 réfrigérateur, 3 seaux contenant des ustensiles de cuisine, des téléphones portables, 2 matériels de sonorisation.

Mode opératoire
Selon le commissaire de police, Oumar Soulama, les délinquants avaient plusieurs modes opératoires. Et il en note précisément trois.
Première méthode : « Les victimes sont ciblées et après s’être assurée de leur absence, la bande procède par effraction pour s’introduire dans les domiciles et emporter les objets importants ».
Deuxième méthode : « La bande tend des embuscades aux victimes et les dépossède de leurs engins ».
Troisième méthode : « En pleine rue ou à domicile, les membres de la bande agressent physiquement leurs victimes avant de les dépouiller de leurs biens ».

Par YIM