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Décès du député Hama Arba Diallo : Le dernier hommage de ses pairs à l’Assemblée nationale
Publié le dimanche 5 octobre 2014  |  Assemblée Nationale




Dans la nuit du mardi 30 septembre au 1er octobre 2014, s’éteignait à jamais à la clinique du Centre, le député Hama Arba Diallo. Les députés de la Représentation nationale, le président Soungalo Appolinaire Ouattara en tête, ont tenu à lui rendre un dernier hommage avant que sa dépouille mortelle ne soit conduite à sa dernière demeure, à Selbo son village natal, situé à 10 km de Dori, la commune dont il a détenu les clés deux mandats durant. La cérémonie d’homme s’est déroulée dans la cour l’hémicycle en présence des députés, de sa famille, du personnel administratif de l’Assemblée nationale.


C’est à 6 heures 07 minutes que le cortège accompagnant le corps de l’illustre disparu arrive à l’Assemblée nationale. Le cercueil est transporté par les plus jeunes députés qui le déposent sur le podium aménagé pour la circonstance. L’assistance se met debout. Une couronne de fleurs est déposée sur le cercueil. C’est un moment emprunt d’émotions. Le président de l’Assemblée s’avance alors pour prononcer son discours d’hommage. Le souvenir de l’homme que toute la nation burkinabè pleure restera vivace dans les esprits de ses concitoyens, surtout au sein de l’institution parlementaire où il siégeait. En effet, a reconnu le président Ouattara, l’homme à la barbichette blanche « toujours coiffé de son bonnet devenu indissociable de son allure quotidienne, le sens de son humour et la sérénité du timbre de sa voix marqueront le souvenir de ses collègues députés… ». Pour le premier responsable de l’Assemblée nationale, Hama Arba Diallo était un homme de dialogue toujours prêt à s’asseoir avec les autres dans le but un point de convergence aux problèmes de la nation. Rien ne présageait cette mort, à en croire le président Ouattara car le soir fatidique du 30 septembre 2014 il conversait en toute convivialité, avec bonheur et humour avec ses visiteurs venus le voir à la clinique où il était admis, taquinant même ses parents à plaisanterie, les bobos. « En prenant congé, nous étions convaincus que le lendemain, tu reprendrais ta place à l’hémicycle, habitués que nous étions, à tes réparties dans les grands débats parlementaires… », a souligné le président Ouattara. Les propos du chef du Parlement burkinabè sont partagés par certains de ses camarades députés tels le président du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Bédouma Alain Yoda. « Pour celui-ci, c’est un hommage très mérité qui est rendu à feu Arba Diallo qui, depuis un certain nombre d’années, est un parlementaire ayant participé de façon active à toutes les activités parlementaires. « C’est un Monsieur avec qui on peut ne pas être d’accord sur le plan politique. Il était affable, avait de la réserve, de l’humour, de telle sorte que, même sans être d’accord politiquement avec lui, on ne pouvait que le respecter… », a-il soutenu avant de poursuivre que le Burkina perd en cet homme, un grand démocrate, son parti politique un grand militant, l’Assemblée nationale, certainement un parlementaire émérite et la démocratie quelqu’un d’important, car il participait toujours à l’approfondissement de la démocratie.

Les membres de sa famille politique sont convaincus de ces affirmations du député Alain Yoda. Le président du groupe parlementaire Alternance, démocratie et justice, Ibrahima Koné, membre du Parti pour la démocratie sociale/Parti des Bâtisseurs (PDS/Metba), le reconnaît, lui qui soutient que l’illustre disparu laisse un grand vide au sein de leur parti, très difficile à combler.

« Le Tout Puissant a voulu que ta mission sur la terre s’arrête ce mercredi 1er octobre 2014. En tant qu’êtres humains et croyants, nous nous inclinons… », a dit le président de l’Assemblée nationale avant de présenter à la famille du défunt les condoléances les plus émues de l’institution parlementaire.
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