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Des organisations de la société civile «vigoureusement» opposées à la proposition d’un ‘’référendum couplé’’
Publié le samedi 4 octobre 2014  |  AIB
Municipales
© aOuaga.com par Séni Dabo
Municipales partielles à Ouagadougou : les électeurs de l`arrondissement 4 accomplissent leur devoir
Dimanche 23 février 2014. Ouagadougou. Les électeurs de l`arrondissement 4 ont pris d`assaut les bureaux de vote pour accomplir leur devoir civique dans le cadre des élections municipales partielles




Ouagadougou – La Coordination des organisations de la société civile pour l’alternance (COSCA), regroupant en son sein 33 démembrements, s’est dite vendredi, opposée à toute idée de référendum ,même couplé à la présidentielle de 2015, sur la modification ou non du nombre de mandats au pouvoir.

«La COSCA proteste vigoureusement contre toute idée de tenue d’un référendum en vue de modifier l’article 37 de notre Constitution et réaffirme son soutien indéfectible à l’Opposition politique réunie autour du chef de file de l’opposition politique», a déclaré le coordonnateur national de la COSCA, Francis B. Neya, au cours d’une conférence de presse.

M. Néya, par ailleurs président du Mouvement des jeunes cadres pour l’alternance (MOJECAL), a interpellé le président du Faso à propos «des conséquences graves sur l’ordre social au Burkina Faso si le corps électoral venait à être convoqué pour l’organisation du référendum».

Contrairement au Front de résistance citoyenne (FRC), un regroupement de 24 associations de la société civile burkinabè, qui a proposé mardi le couplage d’un éventuel référendum avec l’élection présidentielle de 2015, la COSCA soutient qu’«aucune négociation pour la tenue d’un référendum tendant à sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels ne sera tolérée, pas même un référendum couplé aux élections présidentielles».

L’opposition et la majorité dans le cadre d’un dialogue inclusif, ont été invitées à réfléchir sur cinq points, notamment sur la légalité de la modification de l’article 37 de la Constitution, qui en l’état empêche le président Blaise Compaoré de se représenter en 2015.

M. Néya selon qui, «le dialogue qui vaille la peine» pour M. Compaoré est celui qui «doit être à son avantage», a invité le chef de l’Etat «à clarifier son statut, sa position et ses objectifs dans les discussions».

La COSCA a également marqué «son refus catégorique» contre l’opérationnalisation d’un Sénat au Burkina, inscrit dans la Constitution en juin 2012 mais dont l’avènement a été gelé par des manifestations organisées par l’opposition.


DG/TAA
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