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Sidwaya N° 7245 du 3/9/2012

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Conférences régionales de la communication : Echanges directs sur les projets et chantiers de développement
Publié le lundi 3 septembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré


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Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a lancé les conférences régionales de son département, le vendredi 31 août 2012 à Dédougou. Ces conférences visent à expliquer aux populations les actions menées ou en cours dans le cadre du développement de leur région.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, a lancé les conférences régionales de son département, le vendredi 31 août 2012 à Dédougou. Ces conférences visent à expliquer aux populations les actions menées ou en cours dans le cadre du développement de leur région.

La première de la série des conférences du département de la communication prévues dans les treize régions du pays, a duré plus de 4h d’horloge. Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré, assisté du gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Victor Dabiré, a partagé avec la population de la cité de Bankuy, sorti nombreuses, l’esprit des conférences régionales. Il a indiqué que ces conférences régionales du Ministère de la communication sont calquées sur le modèle de celles organisées, à l’occasion de la célébration des 50 années d’indépendance du Burkina Faso qui ont permis de revisiter le passé, l’histoire, les spécificités et les potentialités économiques de chaque région. Pour le ministre Traoré, il s’agit cette fois-ci, d’offrir un cadre d’échange et de communication direct entre le gouvernement et les forces vives des régions sur les grands projets et chantiers de développement dans la région concernée. « Ces conférences, explique le ministre de la communication, entrent dans le cadre de l’axe relatif à la stratégie de communication hors média, c’est-à-dire aller sur le terrain auprès des populations pour discuter avec elles des grandes politiques publiques, des questions d’actualité et surtout, des préoccupations spécifiques des régions ». Ces conférences créent ainsi, aux dires du porte-parole du gouvernement, les conditions pour que les dirigeants puissent se soumettre aux interpellations des citoyens. Les populations à leur tour, doivent adhérer et s’engager aux côtés du gouvernement pour relever les défis du développement, a-t-il sollicité.

Les difficultés du « grenier du Burkina » au crible

Pour cette conférence inaugurale de Dédougou, les obstacles à l’émergence de la Boucle du Mouhoun ont été passés au peigne fin. Ainsi, la question cruciale de la construction et de l’entretien des routes, celles de l’éducation, de l’élevage, de l’aménagement de la vallée du Sourou, des projets de construction de la maternité moderne et de l’Université de Dédougou, du plan d’aménagement urbain de la cité de Bankuy… ont été soulevées par les participants. Les techniciens et les chefs de projets de la région, chacun dans son domaine d’intervention, ont apporté des réponses aux préoccupations des populations. Le gouverneur de la Boucle du Mouhoun, Victor Dabiré, tout en se félicitant du climat des échanges et surtout, de l’intérêt suscité par les débats, a émis le vœu que ces cadres de concertation soient multipliés, afin d’informer régulièrement les populations. « Je salue les participants à cette rencontre pour avoir participé aux débats dans un calme appréciable sans trop de passion. Par ailleurs, au regard de l’expérience que nous venons de vivre ce soir, je souhaite que ces séances de communication soient répétées, afin de rassurer davantage nos citoyens. », a souligné le gouverneur Dabiré. En effet, le manque d’informations sur les différentes réalisations, a relevé Victor Dabiré, suscite des réticences, voire des appréhensionset des révoltes au niveau des bénéficiaires. Ces cadres d’échange, s’ils sont réitérés à des intervalles réguliers, permettront d’informer en temps réel, des grandes actions comme celles entreprises dans la Boucle du Mouhoun.

Il s’agit notamment, des efforts consentis dans le bitumage des grands axes de la région (Dédougou-Koudou, Dédougou-Nouna-Djibasso…), de l’ouverture des infrastructures socioéducatives dont celle de l’Université polytechnique de Dédougou et les chantiers en perspective, dans le cadre des projets de construction de l’ENEP et de la maternité moderne.

Kamélé FAYAMA
faygracias@yahoo.fr

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