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Un projet de lutte contre le terrorisme lancé par le MENA et l’UNESCO

Publié le vendredi 3 octobre 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Recherche en éducation : le ROCARE lance la 9e édition de ses subventions
Mardi 18 mars 2014. Ouagadougou. Le Réseau ouest et centre africains de chercheurs en éducation (ROCARE) a lancé la 9e édition de ses subventions à la recherche. Photo : Coumba Boly, ministre de l`Education nationale et de l`Alphabétisation

Le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation en collaboration avec l’UNESCO a organisé, le vendredi 26 septembre 2014 à Ouagadougou, une cérémonie de lancement officiel du projet conjoint du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT/ITF).

Le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) s’est engagée dans la lutte contre le terrorisme. C’est pourquoi, en collaboration avec l’UNESCO, il s’est engagé à soutenir le projet du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT/ITF) en vue de promouvoir la culture de la paix, la gestion des conflits et de stimuler la citoyenneté, la démocratie et la bonne gouvernance au Burkina Faso. Le lancement officiel dudit projet a eu lieu, le vendredi 26 septembre 2014 à Ouagadougou.

Selon le coordonnateur du projet UNCCT/ITF à Dakar, Pape Bandé Issé, ce sont les régions du Nord et du Centre qui devront abriter ce projet. Pour la ministre de en charge de l’Education nationale, Koumba Boly/Barry, l’exode massif des populations du Nord-Mali dans les pays limitrophes dont le Burkina Faso crée un problème de cohabitation, matérialisé par un climat de méfiance de la part des populations locales qui craignent la création de cellules dormantes de terrorisme. Cette situation, selon elle, mérite que des actions de sensibilisation et d’éducation soient menées auprès des populations autochtones du Sahel en vue d’améliorer les relations entre émigrés et résidents locaux afin de favoriser ainsi une cohabitation pacifique. Elle a ajouté que l’exécution dudit projet se fera sur la base du manuel de référence de la CEDEAO relatif à la culture de la paix, aux droits humains, à la citoyenneté, à la démocratie et à l’intégration régionale. Le document sera traduit et reproduit en fulfuldé, tamacheck, sonrai, mooré et dioula au profit des partenaires, des formateurs et formatrices d’associations de défense des droits humains et des associations de développement local. Consciente de l’importance de l’éducation dans la promotion sociale et l’épanouissement de l’homme dans sa globalité, l’UNESCO a choisi la stratégie de développer ses activités à travers l’éducation non informelle à travers le projet UNCCT/IFT, a affirmé la directrice du bureau régional multisectoriel pour l’Afrique de l’Ouest/Sahel, Ann Thérèse Jatta. Elle s’est réjouie de la participation de l’UNESCO au projet car « les domaines de compétences de l’UNESCO seront mises à profit à travers ce projet qui vise à promouvoir l’éducation à la paix et l’inclusion sociale des communautés vulnérables ». Pour ce faire, elle s’est dit convaincue que cela passe par la formation et la communication, notamment par les radios communautaires et en langues locales comme conditions pour mieux endiguer la montée du terrorisme et de l’extrémisme dans la région ouest-africaine. Le projet conjoint CTITF-UNESCO pour la promotion de la culture de la paix, la gestion des conflits, la citoyenneté, la démocratie et la bonne gouvernance au Burkina Faso est un projet crée par le MENA et l’UNESCO et financé par le Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT), à hauteur de 285 000 dollars US environ 142 500 000 F CFA.

Emmanuel BICABA
Bic_manu@yahoo.fr
Céline ZONGO