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MENA : Koumba dévoile ses «mesures fortes»

Publié le mercredi 1 octobre 2014 | L`Observateur Paalga

© aOuaga.com par A.O
Recherche en éducation : le ROCARE lance la 9e édition de ses subventions
Mardi 18 mars 2014. Ouagadougou. Le Réseau ouest et centre africains de chercheurs en éducation (ROCARE) a lancé la 9e édition de ses subventions à la recherche. Photo : Coumba Boly, ministre de l`Education nationale et de l`Alphabétisation

Le recrutement de 2500 enseignants, l’ouverture de plus de 850 classes de 6e et la prise en charge de 2000 élèves affectés dans le privé, ce sont les trois «mesures fortes» prises par le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) pour effectuer sereinement la rentrée scolaire 2014-2015. A ce propos, il a rencontré les maires des communes de la province du Kadiogo, le 30 septembre 2014 à Ouagadougou, en vue de valider les différentes stratégies adoptées pour préparer la reprise des cours.

Plus de 82% de succès au Certificat d’études primaires (CEP) au compte de l’année 2013-2014. Un taux de réussite exceptionnel qui cache cependant des difficultés. Où et comment trouver les infrastructures et le personnel nécessaires pour absorber le maximum d’élèves attendus en classe de 6e cette rentrée scolaire ? La question semble trouver une réponse. En effet, en collaboration avec les maires des communes, le MENA met à la disposition du postprimaire plus de 850 classes de 6e qui seront opérationnelles dès la rentrée. Le ministère a annoncé également l’expérimentation prochaine de nouveaux modes de construction impliquant les communautés. En plus, il est prévu le recrutement de 2500 enseignants du postprimaire, à savoir 1500 professeurs sur mesures nouvelles et la reconversion de 1000 instituteurs du primaire titulaires d’un diplôme universitaire en professeurs. A cela s’ajoute l’affectation de 1100 enseignants en qualité de surveillants et d’économes. Dans la résolution de cette équation, le soutien du secteur privé est sollicité. Ainsi, 2000 élèves admis à l’entrée en 6e et affectés dans des écoles privées recevront chacun un accompagnement de 50 000 F à 60 000 F en fonction des frais scolaires de l’établissement d’accueil. Pour la réussite des choix opérés par le gouvernement, la contribution des élus locaux est indispensable. Selon le maire de la commune de Ouagadougou, Marin Casimir Ilboudo, «c’est parce que les acteurs de l’éducation ne se parlent pas régulièrement que nous rencontrons des fois certains problèmes». Raison de plus pour le ministre Koumba Boly/Barry d’inviter les maires des communes du Kadiogo, présents à la rencontre, à soutenir son département dans la mise en œuvre du transfert du préscolaire et du postprimaire au MENA.

Théodore Zoubga (Stagiaire)