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Le report du vote des Burkinabè de l’étranger préconisé
Publié le lundi 29 septembre 2014  |  Sidwaya
Le
© Autre presse par DR
Le député Hama Arba Diallo président de l`Alternance, démocratie et justice (ADJ)




Le groupe parlementaire Alternance-démocratie et justice(ADJ) a tenu les 26 et 27 septembre 2014 à Ouagadougou, ses 2e journées parlementaires de l’année, sous le thème « La loi électorale et l’élection présidentielle de 2015 ».

La situation nationale est aujourd’hui marquée par de vives discussions autour de la révision de l’article 37 de la Constitution et de l’élection présidentielle de 2015. Pour mieux éclairer la lanterne des populations sur ces débats, le groupe parlementaire Alternance-démocratie et justice(ADJ) a organisé ses deuxièmes journées parlementaires de l’année sur « La loi électorale et l’élection présidentielle de 2015 ». Selon le président du groupe ADJ, Ibrahima Koné, la particularité de cette élection est que les Burkinabè de l’étranger sont appelés à participer à ces votes, raison pour laquelle ce thème a été choisi. Ce choix se justifie également du fait des nombreuses difficultés que la Commission électorale nationale indépendante(CENI) a rencontrées lors de la mise en place de ses démembrements à l’extérieur. « Il s’agit des problèmes liés aux documents de vote, au recensement des électeurs et l’identification des compatriotes », a souligné le président. A travers le thème, le communicateur, Abdoul Karim Saidou, a analysé le contexte sociopolitique national actuel et les conditions à remplir pour avoir une élection transparente, crédible et équitable. Pour lui, le contexte est marqué par une polarisation politique avec le débat actuel sur une probable organisation d’un référendum et la question de l’article 37 de la Constitution. « Les prochaines élections seront largement discutées compte tenu de l’équilibre qu’on observe actuellement dans le rapport des forces entre les principales formations politiques, entre la majorité et l’opposition », a-t-il indiqué. Et de poursuivre que le contexte permet d’avoir en 2015, une élection ouverte avec une égalité de chance pour tous les candidats car on a constaté que de 1991 à 2010, le taux d’abstention a varié entre 42,91%(2005) et 74,72%(1991). En ce qui concerne les conditions d’un scrutin transparent, le communicateur a retenu cinq points essentiels à savoir la réglementation de la précampagne, la corruption électorale, le financement privé des campagnes, le plafonnement des dépenses électorales et l’observation des élections. Il a, par ailleurs, relevé sur la question du référendum que toute révision de la Constitution du Burkina Faso faite sans passer par les articles 163 et 164 de ladite Constitution, serait illégale et donne le droit aux citoyens d’user du droit de désobéissance civile.

Constitutionnaliser la CENI

« Au regard des difficultés qui existent par rapport aux votes des compatriotes, il serait mieux de le différer et se donner les moyens de mieux l’organiser » ont suggéré les participants. A la fin des 48 heures de débats, des recommandations, une motion de félicitation et une résolution ont été prises. En termes de recommandations, il s’agit, entre autres, de la constitutionnalisation de la CENI, la réforme du Conseil constitutionnel et la révision à la baisse du coût de la carte consulaire pour les Burkinabè en la faisant passer de 8000F CFA à 2000 FCFA. « Ce qui va permettre au plus grand nombre d’en bénéficier et pourront ainsi participer au suffrage » a précisé M. Koné. Et d’inviter toute la population à s’approprier les conclusions de ces travaux, "car si elles sont prises en compte, on ira inéluctablement vers l’alternance".


Fleur BIRBA
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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