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Dialogue national :« Il n’existe aucun problème entre les Burkinabè », Brahima Koné, président de l’ADJ
Publié le samedi 27 septembre 2014  |  Le Quotidien
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© aOuaga.com par S.D
Modification de la Constitution: des députés de l`opposition justifient leur boycott
Mercredi 13 novembre 2013. Ouagadougou. Des députés de l`opposition ont animé une conférence de presse pour expliquer le boycott, la veille, du vote du projet de loi portant modification de la Constitution dans ses dispositifs relatifs au Sénat. Photo : Ibrahima Koné, président du groupe parlementaire ADJ




Les deuxièmes journées du groupe parlementaire de l’Alternance, la démocratie et la justice (ADJ) se sont ouvertes le 26 septembre 2014 à Ouagadougou sous le thème : « La loi électorale et l’élection présidentielle de 2015 ». Pendant 48 heures, les députés de ce groupe passeront au peigne fin les questions liées à ce thème. A l’occasion de la cérémonie d’ouverture, des partis politiques frères comme le CDP, l’UPC, l’ADF/RDA et la CFR ont témoigné leur solidarité à travers la présence de leurs représentants.

Du 26 au 27 septembre 2014, les députés du groupe parlementaire de l’Alternance, la démocratie et la justice (ADJ) vont se retrouver pour discuter autour du thème « La loi électorale et l’élection présidentielle ». Ce thème est développé par le Dr Saïdou Abdoul Karim du Centre pour la bonne gouvernance démocratique (CGD). Les militants des partis membres du groupe parlementaire ont pris part à cette rencontre pour se former et s’informer à travers les enseignements tirés de ce thème. Pour le président du groupe parlementaire, Brahima Koné, le choix de ce thème se justifie par le fait que dans 14 mois, se déroulera l’élection présidentielle de 2015 mettant fin au mandat constitutionnel de Blaise Compaoré. Aussi, ajoute t-il, l’élection présidentielle à venir, permettra pour la première fois, le vote des Burkinabè de l’étranger. Il a évoqué la situation politique nationale qui a été marquée par de « vives discussions autour de la révision de la Constitution ». Pour lui, la marche de l’opposition du 23 août 2014 est une preuve palpable que le peuple est déterminé à rejeter le projet de modification de l’article 37 de la Constitution. « Cette gigantesque mobilisation de notre peuple sonne comme un avertissement à ceux-là même qui utilisent la Constitution comme un parapluie et qui sont devenus des champions en matière de modification des règles du jeu, en fonction de leurs intérêts personnels et égoïstes », a-t-il donné d’entendre. A en croire le président du groupe parlementaire, le pouvoir fait toujours usage de dialogue quand il est en difficulté. C’est pourquoi, estime-t-il, que le dialogue initié par le président du Faso ne pourra aboutir à grand-chose. Selon lui, il n’existe aucun problème entre les Burkinabè, c’est peut-être le président du Faso qui veut en créer, alors qu’en réalité la Constitution a déjà réglé la question. « Hier, c’était le Conseil Consultatif sur les réformes politiques (CCRP) dont vous connaissez tous les résultats. Aujourd’hui, on nous parle de dialogue. Ce recours abusif au dialogue, chaque fois que le régime est en difficulté, est l’expression même de la faillite des institutions de la quatrième République », a-t-il dit. Les journées parlementaires se déroulent au moment où les rentrées de classe sont à l’ordre du jour. Il a souhaité une bonne rentrée aux élèves et étudiants. Quant aux paysans il leur souhaite une bonne période de fin d’hivernage 1


Par SRK
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