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Industrie : L’ONUDI lance un nouveau programme
Publié le vendredi 26 septembre 2014  |  Sidwaya
Mesures
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Mesures sociales : le gouvernement fait le bilan
Vendredi 17 janvier 2014. Ouagadougou. Le gouvernement a organisé une journée de concertations nationales sur les mesures sociales qu`il a prises en septembre 2013 pour faire face à la vie chère. Photo : Lucien Marie Noël Bembamba, ministre de l`Economie et des Finances




Le ministre de l’Economie et des Finances a lancé, le mercredi 24 septembre 2014 à Ouagadougou, les activités du programme de coopération technique Burkina Faso-ONUDI. Ce programme compte développer des initiatives dans le secteur industriel pour amorcer un développement inclusif et durable et lutter contre la pauvreté.

Le Burkina Faso démarre avec l’appui de l’ONUDI un nouveau programme pour doper son secteur industriel. Le démarrage de ce programme au coût total de 5 milliards de FCFA intervient dans un contexte où l'industrie ne représente que 3% du produit intérieur brut. Mais, l’agence onusienne en charge de l’industrie n’a débloqué qu’environ 100 millions de FCFA pour le démarrage des activités du projet, le reste devant être mobilisé au fur et à mesure de l’exécution. Il incombe au gouvernement burkinabè de rechercher le financement manquant selon les termes des accords. C’est pourquoi, le ministre a exhorté les partenaires nationaux et internationaux à s’approprier le programme technique basé sur la stratégie nationale de développement et à soutenir les efforts du gouvernement pour sa mise en œuvre afin que d’ici à 2025, le Burkina Faso puisse être compétitif au plan international. Aux dires du Directeur général de l’industrie, Joseph Zerbo, des concertations vont être organisées avec les différentes parties prenantes afin que chacune puisse connaître et jouer pleinement sa partition dans la mise en œuvre du programme.

Quatre piliers

Axé autour de quatre composantes, le programme doit déboucher sur la mise en place d’une stratégie de croissance accélérée du secteur industriel, fortement handicapé par des questions de compétitivité, de cherté des coûts de facteur de production, d’accès au financement, etc. Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Arthur Kafando, espère que ce programme booste le tissu industriel. En effet, il concerne en priorité l’agro-industrie, un secteur porteur dans un pays dont l’économie repose essentiellement sur l’agriculture (40% du PIB). Enfin, il va favoriser l’investissement dans les PME burkinabè en apportant des solutions énergétiques. La première composante vise à développer et à améliorer les chaînes de valeurs de l’agro-business et de l’agro-industrie dans les filières viande, sésame et beurre de Karité. Dans la seconde composante, les activités prévues permettront de créer de nouvelles entreprises et de formaliser les entreprises ancrées dans le secteur informel au profit des femmes et des jeunes. Le troisième volet, selon l’ONUDI, va promouvoir l’utilisation de bio-digesteurs et de biogaz afin de permettre au Burkina Faso de faire face au changement climatique. La dernière composante, quant à elle, vise à soutenir l’Etat burkinabè dans l’élaboration d’une stratégie d’industrialisation nationale, la promotion des investissements et le renforcement des capacités commerciales.


Somborigna Djélika DRABO
Félicité KOUMBERE
(stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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