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Entrepreneuriat féminin
Publié le jeudi 25 septembre 2014  |  Sidwaya




Le ministère de la promotion de la Femme et du Genre a réalisé une étude sur les activités économiques des femmes. Des résultats qui ont été validés, le mercredi 24 septembre 2014 à Ouagadougou, il ressort que les femmes burkinabè sont regroupées dans 19 322 secteurs d’activités génératrices de revenus.


L’agriculture est l’activité dominante des femmes burkinabè avec 50,3% suivie du commerce 24,8%, de l’élevage 12,5%, l’artisanat 2,7%. Elles exercent également dans d’autres domaines en raison de 9,7%. Ce sont les résultats de l’étude réalisée sur les activités économiques des femmes du Burkina Faso. Ils ont été présentés et validés le mercredi 24 septembre 2014 à Ouagadougou, par la directrice générale de l’entrepreneuriat féminin, Justine Kyélem/Coulidiati. Il s’agit d’une enquête réalisée par le ministère de la promotion de la Femme et du Genre pour faire l’état des lieux des activités des femmes dans le secteur informel et d’identifier les difficultés qu’elles rencontrent sur le terrain. Elle a concerné la période du 23 décembre 2013 au 24 février 2014 et s’est déroulée en quatre étapes dont l’élaboration des outils de collecte des données, la constitution des équipes et la collecte des données, l’élaboration d’un masque de saisie et le traitement et l’analyse des données. Selon la secrétaire générale du ministère en charge de la femme, Nathalie Sandwidi, c’est dans le souci de mieux appréhender les obstacles et mieux orienter les actions de capacité des femmes que le département a commandité cette étude. A travers ce recensement, le département veut disposer d’une base de données fiables pour toutes les actions en faveur des femmes dans le but de faire de l’entrepreneuriat féminin, le levier de l’autonomisation économique de la femme.
Première du genre, la directrice générale de l’entrepreneuriat féminin, Dr Justine Kyélem/Couldiati, a souligné que l’étude a recensé toutes les activités économiques que mènent les femmes sur l’étendue du territoire national. Les principales sont l’agriculture, le commerce, l’élevage, la sylviculture, l’apiculture, la transformation et la commercialisation des produits agro-sylvo-pastoraux.
Elle a révélé que près de 2 millions de femmes ont été recensées et qu’elles exercent dans 22 000 structures et sont majoritairement 37,2% dans les groupements, les entreprises individuelles, 31,7%, les associations, 30,3% et faiblement dans les coopératives, 0,8%. Et c’est dans un document de 51 pages que 19 322 structures ont fait l’objet d’une analyse approfondie, parce qu’il y a des femmes qui œuvrent dans plusieurs structures. «Cette étude a exploré la question de l’entrepreneuriat jusqu’au niveau de toutes les communes du Burkina Faso et sans restriction du type d’activité menée, tout en prenant en compte les différentes formes d’entrepreneuriat individuel que collectif et social», s’est réjouie la directrice générale de l’entreprenariat féminin. Toutefois, l’étude a fait ressortir que les femmes sont confrontées à des difficultés financières à hauteur de 92,6%, suivies des difficultés organisationnelles avec 81,3% puis celles matérielles 81,2%. Aussi, toujours selon la directrice générale de l’entreprenariat féminin, l’analyse des interactions a démontré, que les associations dont les responsables sont des femmes, jeunes, non alphabétisées et n’ayant suivi aucune formation de renforcement de capacités courent plus de risques à faire face à des difficultés financières, matérielles et organisationnelles.
«Plus l’âge du responsable est élevé, plus le nombre de membres de la structure qu’il dirige est important», a-t-elle précisé.

Une contribution de 70% au PIB

Toute chose qui de son avis souligne que la maturité du responsable peut ainsi favoriser la forte adhésion des membres à la structure à cause sans doute de son réseau relationnel. Pour lever ces obstacles, les femmes comptent sur l’accompagnement de l’Etat, notamment la tenue des foires nationales, les subventions et la dotation en matériels de production, l’appui à la promotion de leurs produits, l’organisation de formation et surtout l’organisation de campagnes publicitaires pour faire connaître leurs produits. En plus de ces difficultés, Mme Kyélem a fait savoir que l’étude comporte des limites importantes. Il s’agit, entre autres, de la non-prise en compte des entreprises créées par les hommes, et la minimisation de la part d’entreprises formelles existantes, laissant plus de place à l’informel qui est le moins exploré par les différentes études existantes. Représentant près de 51,7% de la population burkinabè, les femmes exercent des activités de production de biens et de services. Elles sont présentes dans la plupart des secteurs d’activités avec un apport considérable dans l’économie tant en milieu rural qu’en milieu urbain. Elles jouent un rôle majeur, particulièrement dans le secteur informel qui contribue pour environ 70% à la formation du Produit intérieur brut (PIB).


Mariam OUEDRAOGO
mesmira14@gmail.com
Celine ZONGO
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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