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Rencontre gouvernement-syndicats du 18 septembre 2014 : Aucun point d’accord entre les 2 parties ,des délégués syndicaux réclament une grève illimitée
Publié le jeudi 25 septembre 2014  |  Le Quotidien




La délégation syndicale qui a participé à la rencontre annuelle gouvernement/syndicats, au titre de l’année 2013, a organisé une assemblée générale, le mardi 23 septembre 2014, à Ouagadougou. Objectif, faire le point de la reprise et la clôture de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats. L’assemblée générale était l’occasion pour les syndicalistes d’envisager des perspectives pour la satisfaction de leur plate-forme revendicative, étant donné qu’aucun point d’accord n’a été trouvé lors du face-à-face avec le gouvernement.

La rencontre annuelle gouvernement-syndicats, au titre de l’année 2013, a été « un échec ». C’est du moins, l’information qui a été portée à l’adresse des délégués syndicaux et des travailleurs, lors d’une assemblée générale tenue, le 23 septembre 2014, à Ouagadougou. Cette rencontre a été convoquée par les centrales syndicales et les syndicats autonomes pour faire le point du dernier face-à-face avec le gouvernement et envisager des perspectives.
Pour Joseph Tiendrébéogo, président de mois des centrales syndicales, qui a conduit la délégation syndicale, lors de la rencontre avec le gouvernement, sur 41 points inscrits sur la table des négociations, 20 seulement ont eu une réponse de la part du gouvernement. Pourtant : « Ces points n’ont rien à voir avec ce que nous avions revendiqué. Le gouvernement a listé 20 engagements qui, pour la plupart, ne l’engagent à rien véritablement. Il s’agit d’annonces très vagues et sans échéance», a-t-il expliqué. Toute chose qui a suscité la frustration de la délégation syndicale qui a demandé la suspension de la rencontre pour que le gouvernement puisse revoir ses propositions. Le nœud du problème serait la non prise en compte par le gouvernement des engagements pris antérieurement. Ces engagements portent sur des questions telles que celles relatives à la relecture de la loi 013, de la grille salariale et du Code du travail. « Concernant la grille salariale sur laquelle des rumeurs de toutes sortes ont circulé, le gouvernement a annoncé qu’il s’engage à entamer des discussions sur sa relecture au cours de l’année 2015. Sur celle de la loi 013 et du Code du travail, le gouvernement n’a soufflé aucun mot », a déploré Joseph Tiendrébéogo.

Quand l’assemblée générale demande une grève

Après la lecture de la déclaration liminaire, les réactions ne se sont pas faites attendre du côté des travailleurs et des délégués syndicaux. Certains ont demandé une grève de 72 h, dès la première semaine d’octobre, pendant que d’autres réclamaient une grève illimitée pour contraindre le gouvernement à se pencher sur les revendications inscrites dans le cahier de doléances de 2013.
« Les travailleurs ont fait des propositions, mais les responsables vont se retrouver pour analyser toutes les propositions et tirer une conclusion. Donc, eu égard à cela, nous ne pouvons pas dire si une grève sera lancée ou pas », a tranché Joseph Tiendrébéogo. Néanmoins, le chef de la délégation syndicale s’est voulu optimiste. « Comme le gouvernement dit que de toute façon il est toujours dans le dialogue, la porte du ministre nous est ouverte, nous pensons que d’ici-là, nous allons être contactés ou bien une réponse favorable viendra pour les travailleurs ». Pour les responsables syndicaux, la seule question de la grille salariale ne saurait résoudre tous les problèmes des travailleurs.
Pour sa part, le secrétaire général de la F-SYNTER, Mamadou Barro, a affirmé que la situation était catastrophique. « Nos revenus ne sont pas suffisants. Mais, même si nos revenus sont suffisants, dans quelle université allons-nous inscrire nos enfants ? Quid de la question de la santé ? Le paludisme continue de tuer. Nous devrons avoir une vision globale et ne pas se limiter à la seule question du salaire », a-t-il clamé. En rappel, c’est le 18 septembre dernier que la rencontre gouvernement-syndicats, au titre de l’année 2013, s’est tenue, après la suspension du 18 novembre 2013 1

Par Ismaël OUEDRAOGO et Ramatou OUEDRAOGO (Stagiaires)
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