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Dialogue opposition/majorité : « Nous n’avons jamais avancé des points non négociables»
Publié le jeudi 25 septembre 2014  |  Le Quotidien
Front
© aOuaga.com par A.O
Front républicain : 4 nouveaux partis dans les rangs
Mercredi 24 septembre 2014. Ouagadougou. Splendid hôtel. Le Front républicain a animé une conférence de presse au cours de laquelle ses premiers responsables ont annoncé l`adhésion de 4 nouveaux partis




Le Front républicain a tenu hier, 24 septembre 2014, une Assemblée générale. Laquelle Assemblée générale fait suite à une réunion de la coordination du Front. Après la rencontre, les deux co-présidents du Front républicain, Assimi Kouanda et Me Hermann Yaméogo, se sont prêtés aux questions des journalistes qui ont trait à l’actualité nationale, notamment le dialogue politique engagé par le chef de l’Etat.

Dès l’entame, les conférenciers ont d’abord informé les journalistes de l’adhésion de 4 nouveaux partis politiques au Front républicain. Il s’agit de la RDP de Nana Thibault, du PRDF de Zacharie Sorgo, du RDBF de Mamadou Tamboura et du PARIS de Roland Tondé. En outre, l’Assemblée générale a été l’occasion pour les délégations de la majorité et du Front républicain de faire le point de leur rencontre avec le président du Faso dans le cadre du dialogue opposition/majorité. Justement, c’est ce dialogue qui a beaucoup retenu l’attention des journalistes. « Nous restons fidèles à la logique de l’appel de Gaoua et nous voulons rester dans cette dynamique », a indiqué Me Hermann Yaméogo pour qui, après les marches-meetings et autres manifestations, il est temps que le dialogue soit engagé afin de dégager un compromis entre les différents protagonistes. Pour Me Hermann Yaméogo, « nous vivons une rupture de consensus institutionnel. A chaque fois que cela arrive dans certains pays, le dénouement a été violent. Alors, travaillons à éviter cela notre pays ». Blaise Compaoré, principal concerné par le sujet, peut-il piloté ce dialogue ? « En face, d’autres disent que tant que le président n’est pas engagé, il ne donne pas de crédibilité au dialogue », répond le président de l’UNDD pour ainsi rappeler le fameux mandat demandé par l’opposition lors de la médiation auto-saisie de Jean Baptiste Ouédraogo. Sur les résultats que pourraient avoir ce dialogue, Assimi Kouanda se veut optimiste. « Il ne faut pas anticiper sur les résultats. Du reste, le fait d’être dans un seul cadre me semble un pas positif », dit-il avant de poursuivre : « Alors, que les acteurs politiques aillent au-delà des clivages pour privilégier l’intérêt général et le renforcement de la cohésion sociale ». Et quelle forme le dialogue prendra-t-il ? « Nous attendons d’avoir des précisions du chef de l’Etat par rapport à la structure à mettre en place. Suite à quoi, nous aurons des réponses », répond le président de l’UNDD qui invite par ailleurs les journalistes, en tant que patriotes, à prendre les politiques aux mots pour que le dialogue accouche d’un compromis salvateur pour tous les acteurs et pour le pays. Sur la présence du Front républicain au dialogue et la possibilité que l’opposition le récuse dans le dialogue, Me Hermann est, on ne peut plus clair : « A ce stade, tous les acteurs politiques sont indispensables pour la sortie de crise ». Et à Assimi Kouanda d’ajouter : « des partis politiques qui appellent au dialogue n’agissent pas pour exclure les formations à ce même dialogue ». Pour sûr, le président de l’UNDD est confiant. « Nous sommes engagés dans un combat qui doit départager les clivages idéologiques et politiques ». Et sur les points non négociables il rectifie : « Nous n’avons jamais avancé des points non négociables ». Interpellé sur la présence de l’ADF-RDA au côté du CDP qui, pourtant, n’ont pas les mêmes positions, Assimi Kouanda tranche : « nous sommes tous de la majorité présidentielle ». Quid de l’absence de la société civile au dialogue ? « Je fais une interprétation en me disant que c’est sous le coup de l’urgence et les priorités auxquelles nous devons faire face, que le président a décidé de s’adresser uniquement aux acteurs principaux, aux hommes politiques qui dans la tradition, sont souvent porteurs des prétentions et des positions d’une certaine classe qui se retrouve dans la société civile », a estimé le président de l’UNDD 1

Par Yaya Issouf MIDJA
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