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Art et Culture

Des noces d’or fêtées sous une ondée
Publié le mercredi 24 septembre 2014  |  Sidwaya




L’Institut français de Ouagadougou a fêté les 50 ans de sa présence au Burkina Faso, dans le domaine de la coopération culturelle et de promotion de la Francophonie. Le samedi 20 septembre 2014, l’Institut n’a pas désempli de 9h à tard dans la nuit. Le ministre burkinabè de la Culture et du Tourisme, l’ambassadeur de France et le directeur de la Bank of Africa au Burkina étaient parmi les invités d’honneur.


L’année 2014 marque les 50 ans de présence de l’Institut français au Burkina Faso (IFBF). Le chronogramme et le contenu de la cérémonie jubilaire avaient été dévoilés d’avance. Dès 9h de cette matinée du 20 septembre 2014, le public a envahi l’espace culturel de l’Institut pour une découverte de ses multiples offres en matière de culture et d’éveil. Une journée portes ouvertes avec des visites insolites conviviales et atypiques du centre, animée par des professionnels de l’art de la rue. Cette activité a permis au public de découvrir «les coulisses» de l’Institut. Les visiteurs n’avaient ni âge, ni sexe, ni nationalité : «A une fête culturelle, toutes les cultures sont invitées», sans exclusive. Burkinabè et Français ont donné le ton et participé de fait à une loterie qui a donné lieu à un tirage dans la soirée.
«Le Centre culturel a énormément accompagné l’éclosion des arts au Burkina Faso», a estimé le ministre Baba Hama; d’abord par l’offre littéraire, puis les arts du spectacle et la musique. C’est pourquoi, il a qualifié l’Institut de «creuset d’une communauté de destin» où se fixe le rendez-vous permanent du donner et du recevoir. A 18h GMT, le clap officiel de la cérémonie a été donné par le ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama qui, en compagnie de l’ambassadeur de France, Gilles Thibault, des membres du corps diplomatique accrédités au Burkina Faso et de Sébastien Toni, directeur de Bank of Africa (BOA), partenaire de la célébration du cinquantenaire de l’Institut. Ce dernier a annoncé le don de 1000 cartes d’abonnement à la médiathèque à des étudiants.


L’IFBF, creuset d’une communauté de destin


Les invités ont visité les locaux de l’Institut et marqué un arrêt à la salle "rotonde" pour apprécier le vernissage de l’exposition, «Les quatre saisons d’une femme» d’Yveline Tropea, une artiste exceptionnelle qui, après 4 ans de création, a présenté au public ce que l’on qualifierait de «travail d’orfèvre», des toiles brodées artisanalement en matériaux composites : fils, perles… le tout dans un style flamboyant de couleurs et de vie. Mme Marine Leloup, directrice de l’IFBF, a présenté l’artiste comme une fusion de cultures, elle qui a su allier sa connaissance picturale aux talents de brodeuses d’une équipe de jeunes femmes burkinabè qui, à leur tour, ont fait siennes le concept de l’artiste. Le résultat se laisse contempler, sans artifices d’accrochage et d’éclairage que l’on rencontre en pareille occasion.
La directrice a également insisté sur le fait que l’Institut français du Burkina Faso est, certes, un espace de découverte de la culture française, mais aussi et surtout, un instrument de coopération qui s’attache à promouvoir la culture burkinabè. C’est pourquoi, il y est proposé une programmation qui encourage la diversité culturelle. Pour célébrer cette coopération, deux perles de la musique burkinabè ont donné un récital de leur art : Adama Bilorou l’Afro-jazzman et Abdoulaye Cissé, «l’Homme à la guitare». La pluie, invitée surprise à la soirée, n’a ni émoussé le talent des artistes ni lessivé l’envie du public de communier à cet élixir musical qui, dit-on, adouci les mœurs.
En rappel, le centre a ouvert en 1964. Il est la première structure culturelle au Burkina Faso, selon ses responsables. Au départ appelé Centre culturel franco-voltaïque, l’IFBF est devenu en 1985, Centre culturel français Georges Méliès avant de prendre le nom d’Institut français
en 2011.


Thomas Dakin POUYA
pouyemtiim@yahoo.fr
Loretta SAWADOGO
(Stagiaire)
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