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Appel au dialogue de Blaise Compaoré: des journalistes entre optimisme et scepticisme
Publié le mardi 23 septembre 2014  |  AIB
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© Présidence par DR
Le président du Faso, Blaise Compaoré, a fait le bilan de son séjour aux Etats-Unis le 27 septembre 2013 aux journalistes burkinabè de sa délégation




Appel au dialogue de Blaise Compaoré: des journalistes entre optimisme et scepticisme

Ouagadougou23 septembre2014 (AIB)-Des journalistes présents mardi aux rencontres initiées par le président Blaise Compaoré avec la classe politique burkinabè, divisée autour d’une éventuelle réforme de la Constitution, oscillent entre optimisme et scepticisme quant à la portée de cet énième appel au dialogue.

Objet de débats animés durant le week-end écoulé dans la capitale burkinabè, l’appel au dialogue lancé par le président du Faso, Blaise Compaoré, à la classe politique, a drainé ce mardi un nombre inhabituel de journalistes à la présidence du Faso.

Après les multiples marches et contremarches organisées par les opposants et les partisans à une éventuelle modification par voie référendaire de l’article 37 (limitant à deux le nombre de mandats au pouvoir), les hommes de médias ont couvert successivement les rencontres de la Majorité, de l’Opposition politique et du Front républicain.

«Le dialogue permet toujours d’arriver à quelque chose de bon», analyseSally Doussa, journaliste à la RTB2 Centre (télévision publique), pour qui, «même si on ne sait pas de quoi ils vont parler pour l’instant, la concertation est déjà un pas».

Selon Issa Ouattara de Radio Jeunesse, «le dialogue est plus indiqué pour avoir un consensus», au regard de «la situation politique tendue et des divergences de points de vue».

M. Ouattara a souhaité que «ces rencontres soient étendues à la société civile et aux leaders religieux».

Pour Bouma Ernest Nebié de la RTB (télévision publique), «ça va apaiser certaines tensions qui allaient naître».

«Au regard de la situation actuelle, je ne pense pas qu’il faille attendre grande chose de cette rencontre parce que les positions des uns et des autres sont suffisamment tranchées. […]Pour moi, pour être légaliste, c’est le respect des règles constitutionnelles en leur état», a estimé Aimé Nabaloum, journaliste au bimensuel privé ‘’Le Reporter’’.

«Moi je n’espère pas grand chose de cette rencontre […] Ce serait juste pour créer une joute politique», a affirmé Salif Ouédraogo du journal en ligne Wikiburkina.

La médiation autosaisie en début d’année de l’ancien chef d’Etat Jean-Baptiste Ouédraogo, le Conseil consultatif et les Assises nationales sur les réformes politiques de 2011 n’ont pas permis à la classe politique et à la société civile de trouver un consensus sur la question de l’article 37.

Agence d'information du Burkina

ONO/TAA/SS
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