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L’association ADEP sensibilise de jeunes filles sur la planification familiale à Ouagadougou
Publié le lundi 22 septembre 2014  |  laborpresse.net
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© Autre presse par DR
L’association ADEP sensibilise de jeunes filles sur la planification familiale à Ouagadougou




L’Association D’appui et d’Eveil Pugsada (ADEP), a organisé une causerie-débat avec de jeunes filles adolescentes le dimanche 21 septembre 2014 dans le quartier Nooghin de Ouagadougou. Les échanges ont porté sur la planification familiale, les conseils à suivre en cas de grossesse et d’accouchement. Deux éducatrices de l’association ADEP ont animé la causerie qui a d’abord consisté à des questions test de niveau des connaissances générales des filles sur les différentes méthodes de planification. Les animatrices ont ensuite conseillé aux filles soit l’abstinence avant le mariage, l’usage de préservatifs pour éviter des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) ou le choix entre diverses méthodes de contraception comme les pilules, implants, injectables, stérilets. Les jeunes ont manifesté un intérêt pour cette causerie-débat et ont posé des questions pour de meilleures compréhensions. Au terme des échanges, une séance récapitulative des notions enseignées aux filles a été faite et leurs réponses ont démontré une bonne assimilation de la leçon apprise. Ainsi, les filles ont été mieux sensibilisées sur les méfaits des grossesses précoces et non désirées, les avantages de l’espacement des naissances par le planning familial en matière de santé de la mère, de l’enfant et des charges sociales.
Les actions de sensibilisation des filles que mène périodiquement l’association ADEP, sont susceptibles de produire un impact massif car, chaque fille formée véhiculera mieux les conseils pratiques à d’autres afin de réduire le taux élevé des grossesses précoces et des avortements au Burkina Faso. En effet, il ressort qu’en 2012, 105.000 cas d’avortements ont été recensés au Burkina. Soit, 25 femmes enceintes pour 1000 (15-49 ans). En zone urbaine, la situation est plus inquiétante avec 44 pour 1000, contre 22 pour 1000 en milieu rural. 72% des femmes ayant avorté ont eu recours à un praticien traditionnel ou l’ont fait elles-mêmes. 43% des femmes ayant eu recours à cette pratique à risque ont eu des complications.

Site web de l’ADEP : www.pugsada.org
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