Mouvement « ça suffit » au siège du CDP : « Le pouvoir est prêt pour le dialogue », Assimi Kouanda #aOuaga

News

Politique

Article

Politique

Mouvement « ça suffit » au siège du CDP : « Le pouvoir est prêt pour le dialogue », Assimi Kouanda

Publié le lundi 22 septembre 2014 | Le Quotidien

© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : le CDP rend une visite de courtoisie à l`UPC
Vendredi 5 septembre 2014. Ouagadougou. Une délégation du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) s`est rendu dans l`après-midi au siège de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) pour une visite de courtoisie aux responsables de ce parti d`opposition. Photo : Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national du CDP

Le Mouvement « ça suffit » s’est rendu au siège du parti de l’épi et de la daba dans la matinée du 20 septembre 2014. Au menu des échanges, la situation politique nationale avec en fond de toile la question du dialogue inclusif entre filles et fils du Burkina pour une sortie de crise. La délégation du Mouvement « ça suffit » a été accueillie par le secrétaire exécutif national, Assimi Kouanda et ses camarades du bureau exécutif. Assimi Kouanda a salué la démarche du Mouvement.
La visite de la délégation du Mouvement «ça suffit » chez les acteurs de la scène politique et de la société civile, a eu lieu au siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le 20 septembre 2014, où elle a été accueillie par quelques membres de l’Etat-major du parti ; En effet, c’est une équipe du CDP, en l’occurrence Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national du CDP, Blaise Sawadogo, secrétaire chargé de l’administration, Salifou Sawadogo et Marcel Kouraogo tous membres du bureau exécutif de leur parti qui a reçu le Mouvement ça suffit. Il s’est agi pour le Mouvement « ça suffit » à travers cette visite, de continuer le plaidoyer pour le dialogue national entre Burkinabè, sous l’égide d’un médiateur, condition d’une alternance apaisée, selon eux. En rappel, cette tournée des acteurs du Mouvement, leur a permis de rencontrer auparavant diverses formations politiques de l’opposition (l’Alliance des jeunes pour l’indépendance de la république AJIR, l’Union pour la renaissance parti sankariste UNIR/PS, Parti pour le développement et le changement (PDC), ADF-RDA, le Mouvement du peuple pour le progrès, le le Faso Autrement) . Il faut noter que ces partis politiques déjà rencontrés par le parti avant le CDP, ont affiché leur opposition à la révision de l’article 37 de la Constitution et ont réitéré leur disponibilité à aller au dialogue, en vue de trouver une solution à la situation nationale. Le CDP est ainsi le premier parti que les membres du Mouvement « ça suffit », en équipe renforcée, ont rencontré et qui est favorable à la révision de l’article 37 de la Constitution.

Proposer un médiateur et définir un cadre de dialogue entre
acteurs de la classe politique burkinabè

Les échanges ont duré près d’une heure d’horloge à huis clos entre les deux parties. Au sortir de l’audience, le coordonnateur du Mouvement, Aziz Sana a traduit sa satisfaction et a indiqué que la rencontre a été une occasion d’enrichir leur procédé, à la lumière des conseils reçus. Il a confié ceci : « Nous souhaitons que l’ensemble des partis de l’opposition comme de la majorité s’asseyent sur une même table de discussion pour tracer un avenir radieux pour le Burkina Faso. Nous avons proposé qu’il soit nécessaire d’avoir un cadre de dialogue et un médiateur. Le CDP nous a fait l’exposé des raisons qui soutiennent la révision de l’article 37 de la Constitution. » Pour lui, quelles que soient les divergences et les oppositions, il faut savoir transcender pour privilégier l’intérêt national. Si les leaders politiques déjà visités ont salué la démarche des acteurs du Mouvement, il faut dire que ce n’est pas Assimi Kouanda qui a déprécié. Ce dernier a loué la sagesse des animateurs du Mouvement. « Le CDP a apprécié positivement l’initiative de ces jeunes burkinabè qui prônent le dialogue. Que cela soit au niveau du parti ou du gouvernement, nous avons toujours donné la priorité au dialogue. Les différents cadres de concertations initiés par le président du Faso en sont un témoignage. Nous donner une priorité permanente au dialogue, au respect d’autrui, à l’humilité dans le but de permettre aux Burkinabè de vivre dans une cohésion sociale parfaite. C’est ce qui nous a permis de bâtir le Burkina, conformément au programme quinquennal du président du Faso ». A propos du récent appel, du président du Faso à un dialogue, Assimi Kouanda a rassuré que leur parti y répondra favorablement. Pour le coordonateur du Mouvement, l’appel au dialogue du président du Faso s’inscrit en droite ligne de « notre combat »1

Par Soumoubienkô Roland KI